Intérêt du dépistage du cancer de la prostate - 20/05/22
Résumé |
Le cancer de la prostate (CaP) est la tumeur solide la plus fréquente chez l'homme ; on estime à 50 400 le nombre de nouveaux cas diagnostiqués en France métropolitaine en 2018. Le pronostic du CaP continue de s'améliorer depuis la fin des années 1990, lié à l'effet combiné de la détection précoce permettant de diagnostiquer les cancers dans leur fenêtre de curabilité et de l'amélioration de la prise en charge thérapeutique. L'âge, l'ethnie afroantillaise et les antécédents familiaux sont les principaux facteurs de risque. Le dépistage systématique et organisé de la population générale n'est pas recommandé car il a été associé à un risque de surdiagnostic des formes indolentes et à un traitement excessif. La stratégie de diagnostic précoce, basée sur l'évaluation du prostate specific antigen et un toucher rectal, s'adresse aux hommes à partir de 50 ans ayant une espérance de vie supérieure à 10 ans. Cette stratégie, en accord avec les recommandations de l'Association française d'urologie, a été associée à une diminution de la mortalité spécifique. La principale avancée dans le diagnostic du CaP est liée à l'apport de l'imagerie par résonance magnétique, recommandée désormais avant toute première série de biopsies prostatiques, qui permet d'améliorer la détection des CaP significatifs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cancer, Prostate, Détection précoce, PSA, IRM
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