Marchantiopsid colonization mats from the Upper Aptian–Lower Albian of the Escucha Formation (Oliete Sub-Basin, Iberian Ranges, eastern Spain) - 25/04/08
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Abstract |
In the Oliete Sub-Basin, the Escucha Formation has been divided into three different lithologic intervals, from base to top: E1 (heterolithic with coal), E2 (mainly sandstones), and E3 (claystones). At the upper part of the interval E2, a grey-silty lithosome has been recognized, corresponding to a low-energy sedimentary environment related to a sandy shoal. In this lithosome, marchantiopsid-rich beds extending up to tens of square metres have been preserved. The plant association consists of well-developed mature gametophytes of complex thallose liverworts with thalli radial, dichotomous branched, rosette forming, prostrate and, in most cases, with gemmae cups located on their dorsal surface. The occurrence of scattered individuals forming distinct rosettes that, in many cases, are interlocked or interwoven and the loose arrangement of the association, along with sedimentological characteristics, allows us to interpret these liverworts-rich beds as monospecific colonization mats at early stages of colonization, in which marchantiopsids played the role of pioneers. In addition, the high proportion of gemmiferous individuals provides significant information on the environmental conditions and the effectiveness of colonization by asexual diaspores. Specimens have been assigned to family Marchantiaceae owing to their morphological features. Although liverworts colonization mats have been mentioned from the Albian of Antarctica, no fossil record of these existed at lower palaeolatitudes or in the Upper Aptian–Lower Albian. In addition, no previous record of clonal communities of plants derived from gemmae exists. Due to the latter, the occurrence of the studied colonization mats becomes of prime importance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Dans le sous-bassin d’Oliete, la formation d’Escucha a été divisée en trois différents intervalles lithologiques, qui sont de bas en haut : E1 (hétérolytique, à charbon), E2 (essentiellement gréseux) et E3 (roches argileuses). À la partie supérieure de l’intervalle E2, un lithosome silteux gris a été reconnu comme correspondant à un environnement sédimentaire de basse énergie, en liaison avec un haut-fond sableux. Dans ce lithosome, des lits riches en marchantiopsides, se développant jusqu’à des dizaines de mètres carrés, ont été préservés. L’association végétale consiste en des gamétophytes matures bien développés, d’hépatiques complexes à thalles, formant des rosettes à branches radiales dichotomiques, couchées et, dans la plupart des cas, avec des réceptacles à gemmules sur leur surface dorsale. La présence d’individus dispersés formant des rosettes distinctes qui, dans de nombreux cas, sont emboîtées ou entrelacées, et l’arrangement lâche de l’association, ainsi que les caractéristiques sédimentologiques autorisent à interpréter ces lits riches en hépatiques comme des tapis de colonisation monospécifiques, dans une étape précoce de colonisation, au cours de laquelle les marchantiopsides jouent le rôle de pionniers. En outre, la proportion élevée d’individus à réceptacles gemmifères fournit une information significative sur les conditions environnementales et l’efficacité de la colonisation par diaspores asexuées. En raison de leurs traits morphologiques, des spécimens ont été rapportés à la famille des Marchantiaceae. Bien que des tapis de colonisation par des hépatiques aient été mentionnés dans l’Albien de l’Antarctique, aucun enregistrement fossile de ceux-ci n’existe à des paléolatitudes plus basses ou à l’Aptien Supérieur–Albien Inférieur. En outre, aucun précédent enregistrement de communautés végétales clonales par gemmules n’existe. En raison de cela, l’exemple des tapis de colonisation étudié ici revêt une importance primordiale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Marchantiopsida, Marchantiaceae, Asexual reproduction, Clonality, Colonization mats, Upper Aptian–Lower Albian, Spain
Mots clés : Marchantiopsida, Marchantiaceae, Reproduction asexuée, Clonalité, Tapis de colonisation, Aptien Supérieur–Albien Inférieur, Espagne
Plan
Vol 6 - N° 6-7
P. 413-422 - novembre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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