Les encéphalites auto-immunes (EAI) sont difficiles à diagnostiquer en raison de la diversité et du manque de spécificité des manifestations cliniques et radiologiques alors que la rapidité du diagnostic peut conditionner la récupération. La caractérisation d’auto-anticorps est prépondérante dans la démarche diagnostique. Il est recommandé d’associer un test sur tissus et un test d’identification pour les caractériser. Leur grande diversité associée à la variété des profils cliniques incite à les rechercher dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) et le sérum sur différents substrats. Nous présentons l’expérience de deux laboratoires de CHU explorant ces pathologies en routine sur une durée de sept ans (Toulouse) et de huit ans (Bicêtre). Le diagnostic, complexe, d’EAI nécessite la confrontation de résultats de différents professionnels. La recherche de marqueurs de suivi et d’aide à la décision d’arrêt du traitement sont encore à découvrir.

Autoimmune encephalitis diagnosis

Autoimmune encephalitis (AIE) diagnosis is difficult due to the diversity and lack of specificity of clinical and radiological manifestations whereas a quick diagnosis could condition the recovery. The characterization of autoantibodies is essential in the diagnostic process. Combining a tissular test and an identification test is recommended to characterize them. Their great diversity and the variety of clinical profiles prompt to search these antibodies in cerebrospinal fluid (CSF) and serum. We present the experience of two UHC laboratories exploring these pathologies routinely over a period of seven years (Toulouse) and eight years (Bicêtre). The complex diagnosis of AIE requires the results consultation from different professionals. The search for follow-up markers and criteria supporting the therapeutic decision have to be discovered.