Libération arthroscopique du tendon du petit pectoral en complément à l’acromioplastie dans le traitement du syndrome sous acromial associé à une dyskinésie scapulaire - 01/05/22
Arthroscopic release of the pectoralis minor tendon as an adjunct to acromioplasty in the treatment of subacromial syndrome associated with scapular dyskinesia
Résumé |
Introduction |
Une des causes de dyskinésie scapulaire est la rétraction du muscle petit pectoral. Elle peut être à l’origine de douleurs de l’épaule liées à une majoration de l’inclinaison antérieure et de la rotation interne de l’épaule.
Hypothèse |
La libération arthroscopique du tendon du petit pectoral est efficace sur les douleurs de l’épaule, liée à une correction de la dyskinésie, se traduisant par une disparition précoce des scapulalgies.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective monocentrique mono-opérateur sur une série continue de patients présentant une douleur symptomatique de l’épaule en rapport avec un conflit sous acromial associée à une dyskinésie scapulaire, ayant eu une ténotomie du tendon du petit pectoral par voie arthroscopique entre janvier 2015 et septembre 2018. Cinquante-huit libérations chez 57 patients ont été réalisées (22 hommes, 35 femmes), d’âge moyen de 51,4 ans (29–66 ans). Ils présentaient, dans tous les cas, une douleur à la palpation du faisceau supérieur du muscle trapèze et à la palpation de l’insertion coracoïdienne du muscle petit pectoral.
Résultats |
En préopératoire, il y avait 30 cas de dyskinésie scapulaire stade 1 et 28 cas stade 2 avec un index scapulaire mesuré à 53,84 (41,66–65,78), le score de constant était de 41,46 (19–59). Les douleurs du trapèze supérieur étaient présentes dans 87,7 %. Les 57 patients ont été évalués cliniquement, avec un recul moyen de 8,9 mois (6–24 mois). En postopératoire, il persistait lors de l’évaluation à 2 mois 15 cas (25,8 %) de scapulalgies et les douleurs au niveau du trapèze supérieur n’étaient présentes que dans 22,4 %. Il n’existait plus de dyskinésie scapulaire à 2 mois chez les patients qui ne présentaient pas de scapulalgie. L’index scapulaire était mesuré à 60,42 (52,38–70,96), et le score de constant au dernier recul était de 76,36 (42–92).
Conclusion |
La ténotomie du petit pectoral permet l’amélioration de la symptomatologie douloureuse et de la dyskinésie scapulaire dans les cas de syndrome sous acromial avec rétraction du petit pectoral.
Niveau de preuve |
IV ; étude rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dyskinésie scapulaire, Syndrome sous acromial, Rétraction petit pectoral, Libération arthroscopique
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 108 - N° 2
P. 256-260 - avril 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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