Antiangiogenèse et cancer du rein - 23/04/08
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Points essentiels |
Le traitement médical du cancer du rein métastatique reposait jusqu’en 2006 sur l’immunothérapie (interféron- et/ou interleukine 2) avec des résultats décevants (médiane de survie attendue d’environ 1 an), malgré quelques réponses complètes conduisant à des survies prolongées.
Une meilleure compréhension des mécanismes de la néoangiogenèse tumorale et de son rôle dans le développement du cancer du rein a conduit au développement de thérapies ciblées dirigées contre les effecteurs clés impliqués dans ce processus : Vascular Endothelial Growth Factor (VEGF), récepteur du VEGF, protéine mTOR (Target of Rapamycin).
Deux inhibiteurs ciblant plusieurs protéine-kinases, dont le récepteur du VEGF, permettent d’augmenter la survie sans progression des patients atteints de cancer du rein métastatique et sont actuellement commercialises : le sunitinib (Sutent®) en première ligne et le sorafénib (Nexavar®) en deuxième ligne de traitement. Ces traitements ciblés auront sans nul doute un impact sur la survie globale des patients, mais les données restent trop précoces à ce jour pour évaluer l’ampleur précise du gain obtenu.
La toxicité de ces 2 inhibiteurs, d’intensité le plus souvent légère à modérée, comporte principalement asthénie, anorexie, diarrhée, syndrome palmoplantaire et hypertension artérielle. Une prise en charge optimale de ces effets secondaires est primordiale pour la tolérance à moyen et long terme de ces traitements, délivrés souvent de façon prolongée.
D’autres molécules ont également démontré une efficacité intéressante : le bévacizumab (Avastin®), anticorps monoclonal anti-VEGF, augmente la survie sans progression de la maladie en deuxième ligne ; le temsirolimus (Torisel®), inhibiteur de la protéine-kinase mTOR, prolonge la survie globale des patients de mauvais pronostic.
L’amélioration du pronostic apportée par ces thérapies ciblées servira de base au développement des stratégies de demain.
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Until 2006, immunotherapy (interferon- or interleukin 2) was the standard medical treatment for metastatic renal cell carcinoma (RCC), and its results were disappointing: despite a few cases of complete response with prolonged survival, median survival was one year.
Better understanding of the molecular mechanisms of tumor angiogenesis, especially in clear cell carcinoma, has led to the development of multiple targeted therapies to inhibit key effectors: vascular endothelial growth factor (VEGF), VEGF receptor, and mTOR (target of rapamycin).
Two inhibitors targeting several protein kinases, including the VEGF receptor, have increased progression-free survival in patients with metastatic RCC and are now commercially available: sunitinib (Sutent®) as first-line treatment and sorafenib (Nexavar®) as second-line treatment. These targeted therapies will certainly affect overall survival, but it is too early for any firm conclusions.
Their side-effects, usually low or moderate, include asthenia, anorexia, diarrhea, hand-and-foot syndrome and hypertension. Optimal management is required to ensure prolonged exposure.
Other drugs have been effective: bevacizumab (Avastin®), a monoclonal antibody inhibiting VEGF, increases progression-free survival as second-line treatment, and temsirolimus (Torisel®), an mTOR protein kinase inhibitor, increases overall survival in the population of patients with poor prognosis.
These targeted drugs will serve as the basis for development of future therapeutic strategies.
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Vol 37 - N° 4P2
P. 628-633 - avril 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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