Quand instaurer une statine, un antiplaquettaire, en cas d’atteinte carotidienne ? - 24/02/22
Résumé |
L’instauration d’une statine, d’un antiplaquettaire en cas d’atteinte carotidienne, dépend de la nature de la lésion, de son caractère symptomatique ou non, et dans certaines situations de l’évaluation du risque cardio-vasculaire global. Sont abordées dans cet exposé les lésions athéromateuses, les dysplasies fibromusculaires et les dissections. Seules les plaques d’athérome asymptomatiques de plus de 50 % Nascet ont fait l’objet d’études, et les recommandations s’accordent pour instaurer un traitement antiplaquettaire et par statine. En présence d’une plaque symptomatique, l’indication d’un traitement antiplaquettaire et par statine est retenue à la phase aiguë (si l’état clinique le permet) et à la phase chronique. L’athérome carotidien de moins de 50 % Nascet comme modificateur du risque cardiovasculaire est discuté. Dans chacune des indications, l’objectif du taux de LDL-C est abordé. En présence d’une dysplasie fibromusculaire (dissection exclue), le premier consensus international propose un traitement par antiplaquettaire en l’absence de contre-indication et ne retient pas l’indication d’une statine en l’absence d’une autre indication (hyperlipidémie, maladie athéromateuse associée). Devant une dissection carotide extra-cérébrale, seules deux études randomisées sont disponibles et peu concluantes, ne permettant pas de trancher entre antiplaquettaire et warfarine. Un traitement par aspirine ou warfarine pendant 3 à 6 mois est considéré raisonnable ou indiqué selon les recommandations. Les anticoagulants oraux directs n’ont pas été étudiés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Statine, Antiplaquettaire
Plan
Vol 47 - N° S
P. S5 - mars 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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