Sur la route de Camerone : le sommeil d’un sportif d’ultra-endurance pédalant 10 000 km en 23 jours - 24/02/22
Résumé |
Objectif |
Le sommeil et la récupération sont des facteurs déterminants de la performance des sportifs d’ultra-endurance. La présente étude de cas a permis d’examiner le lien entre le sommeil et la performance chez un sportif d’ultra-endurance engagé sur un parcours simulé de 10 000km sur un vélo stationnaire reliant Paris (France) à Camerone (Mexique).
Méthodes |
Le sommeil du sportif (âge : 57 ans ; taille : 1,85m ; masse : 81kg) a été évalué pendant toute la durée de l’épreuve (c.-à-d. 23 nuits) à l’aide d’un appareil d’électroencéphalographie (bandeau Dreem 2) et par actimétrie. L’apport alimentaire ainsi que la performance réalisée quotidiennement (c.-à-d. le nombre de kilomètres parcourus) ont été relevées pendant toute la durée de l’épreuve.
Résultats |
Les données du bandeau Dreem 2 avant la course ont révélé que l’athlète dormait en moyenne 7,0±1,0 heures par nuit, dont 48,0±10,1 % en sommeil lent léger (c.-à-d. stades 1 et 2), 26,8±5,2 % en sommeil lent profond (c.-à-d. stade 3) et 25,2±4,9 % en sommeil paradoxal (REM). Le sportif a parcouru 10 477,8km en 23 jours, avec une distance quotidienne moyenne±ET de 436,6±57,9km. Pendant l’épreuve, le sportif a dormi en moyenne 5,2±0,5 heures par nuit, dont 37,9±10,8 % en sommeil lent léger, 46,1±7,3 % en sommeil lent profond et 16,0±6,0 % en sommeil paradoxal.
Conclusion |
La présente épreuve d’ultra-endurance a transitoirement réduit la quantité de sommeil et modifié l’architecture du sommeil du sportif. L’augmentation de la proportion de sommeil lent profond pendant la course peut s’expliquer par son rôle crucial dans la récupération physiologique.
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Vol 19 - N° 1
P. 30 - mars 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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