Polygraphie en ambulatoire versus polysomnographie au laboratoire du sommeil pour le diagnostic du SAOS avant chirurgie bariatrique - 24/02/22
Résumé |
Objectif |
Comparer la performance diagnostique de la polygraphie ambulatoire (PGa) et de la polysomnographie (PSG) au laboratoire du sommeil, les complications périopératoires et la durée d’hospitalisation chez les patients traités par chirurgie bariatrique.
Méthodes |
Chez 400 patients traités par chirurgie bariatrique, 215 patients entre janvier 2017 et octobre 2018 ont eu une PSG et 185 entre novembre 2018 et mars 2020 une PGa. Les données cliniques, EFR, PSG, PGa, les complications et la durée d’hospitalisation étaient collectées. Les résultats étaient exprimés en moyenne [écart-type] et comparés par un test t et de Fisher. Un p<0,05 était significatif.
Résultats |
Parmi les patients, 81,3 % étaient des femmes, l’âge moyen de 42,2[11,1] ans et l’IMC de 44,3 [11,3] kg/m2. Les données cliniques ne différaient pas entre les groupes sauf la fatigue plus fréquente dans le groupe PGa (65,9 % vs 47,9 % p<0,05). Le score d’Epworth était comparable (7,3[4,4] vs 7,9[4,5]). 153 patients du groupe PGa (82,7 %) et 180 du groupe PSG (83,7 %) avaient un SAOS. L’IAH était plus bas dans le groupe PGa (20,6 [19,7] vs 28,9 [28,1], p<0,05). Quatre-vingt-trois patients du groupe PGa (54 %) et 101 du groupe PSG (56 %) étaient traités par PPC. En postopératoire, 48 patients du groupe PGa (26 %) et 70 du groupe PSG (32 %) nécessitaient une oxygénothérapie. Trois patients du groupe PGa et deux du groupe PSG étaient transférés en soins intensifs. La durée d’hospitalisation ne différait pas (3,19[2,9 ; 3,4] vs 3,21[2,8 ; 3,6] jours ; p=0,48).
Conclusion |
La performance de la PGa est comparable à celle de la PSG dans la prise en charge des patients en chirurgie bariatrique.
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Vol 19 - N° 1
P. 13 - mars 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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