Syndrome des ovaires polykystiques - 03/02/22
Résumé |
Depuis sa description initiale par Stein et Leventhal en 1935, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) a vu sa définition évoluer. Depuis 2003, à l'issue de la conférence de consensus de Rotterdam, elle repose sur la présence de critères cliniques, biologiques et échographiques, après avoir éliminé les autres étiologies susceptibles de donner des tableaux cliniques similaires. La physiopathologie de ce syndrome reste l'objet de nombreuses controverses au sein de la communauté scientifique, mais la plupart des spécialistes semblent s'accorder sur le fait que l'hyperandrogénie d'origine ovarienne en est l'élément « fondateur ». Sa prise en charge thérapeutique, tant sur le plan de l'hyperandrogénie que de l'infertilité et des troubles du cycle, est de mieux en mieux codifiée. L'association fréquente de l'insulinorésistance à ce syndrome doit amener à la dépister devant tout diagnostic de SOPK. En effet, dans ce cas, les mesures hygiénodiététiques et l'utilisation d'agents insulinosensibilisants, dont la place reste à définir, semblent potentialiser l'action des différentes thérapeutiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), Hyperandrogénie, Insulinorésistance, Anovulation, Antiandrogènes, Inducteurs de l'ovulation
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