Thérapies ciblant l’inflammation et risque de cancer - 28/12/21
pages | 14 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Points essentiels |
• | Les données concernant le risque général de cancer avec les inhibiteurs du TNF (anti-TNF) sont rassurantes. |
• | Le risque de lymphome ne semble pas augmenter avec la prise d’anti-TNF. |
• | Il existe probablement un risque plus important de cancer de la peau non-mélanome (CPNM) associé aux anti-TNF ainsi qu’à d’autres immunosuppresseurs. |
• | Il n’y a aucun signe d’augmentation du risque de cancer avec d’autres DMARD biologiques, mais des données supplémentaires sont nécessaires. |
• | Une récente étude de surveillance post-commercialisation a mis en évidence un risque de cancer plus important avec le tofacitinib qu’avec les anti-TNF, rendant indispensable l’obtention de nouvelles données qui confirment ou non ces résultats. |
Résumé |
Objectif |
Passer en revue et analyser les connaissances actuelles sur le risque de cancer associé aux thérapies ciblant l’inflammation dans les maladies rhumatismales.
Méthodes |
Nous avons mené une revue non systématique de la littérature dans la base de données PubMed Medline en sélectionnant des essais comparatifs randomisés, des méta-analyses, des revues et des études observationnelles portant sur des cancers et des thérapies ciblant l’inflammation, parmi lesquelles les inhibiteurs du anti-TNF, d’autres agents biologiques et les inhibiteurs de JAK, dans le contexte de maladies rhumatismales.
Résultats |
Les données publiées sur le risque général de cancer incident et récurrent avec les anti-TNF sont rassurantes. Le risque de lymphome est plus difficile à analyser et les résultats sont controversés, mais la plupart des études ne montrent pas d’augmentation significative du risque. En revanche, il existe probablement un risque plus important de cancer de la peau non-mélanome associé aux anti-TNF ainsi qu’à d’autres immunosuppresseurs. S’il n’y a pas de signal d’augmentation du risque de cancer avec d’autres DMARD biologiques, des données supplémentaires sont toutefois nécessaires. Une récente étude de surveillance post-commercialisation a mis en évidence un risque de cancer plus important avec le tofacitinib qu’avec les anti-TNF, rendant indispensable l’obtention de nouvelles données pour confirmer ou non ces résultats.
Conclusion |
Les données disponibles concernant le risque général de cancer sont rassurantes quel que soit le traitement ciblant l’inflammation. Des données complémentaires sont toutefois nécessaires pour les agents biologiques autres qu’anti-TNF et inhibiteurs de JAK.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer, Maladies rhumatismales, Agents biologiques, DMARD synthétiques ciblés
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
Vol 89 - N° 1
P. 24-37 - janvier 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?