Chlamydia trachomatis et mycoplasmes génitaux : quelles conséquences maternofœtales ? - 24/12/21
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Résumé |
La prévalence de l'infection à Chlamydia trachomatis chez la femme enceinte a été évaluée à 2,5 %, et le nombre de personnes diagnostiquées pour une infection à C. trachomatis ne cesse d'augmenter ces dernières années. Le risque de transmission au nouveau-né au moment de l'accouchement est estimé entre 50 et 70 %, entraînant des conjonctivites et pneumopathies néonatales. Les résultats de la littérature divergent concernant le rôle d'une infection à C. trachomatis et les conséquences obstétricales défavorables. Il y aurait une association statistiquement significative entre infection à C. trachomatis, fausse couche spontanée, rupture prématurée des membranes avant terme et endométrite du postpartum. Parmi les mycoplasmes, Mycoplasma genitalium est le seul sexuellement transmissible et dont le rôle pathogène est clairement établi. L'importance des autres mycoplasmes génitaux dans les complications obstétricales est débattue depuis des années puisque plusieurs espèces de mycoplasmes génitaux font partie du microbiote vaginal normal (Mycoplasma hominis et Ureaplasma spp.). La colonisation par Ureaplasma urealyticum et M. hominis est retrouvée chez 20 à 40 % des nouveau-nés, et est responsable de dysplasie bronchopulmonaire et de troubles du développement neurologique. Sur le plan obstétrical, il y aurait une association statistiquement significative entre infection endocervicale à mycoplasme et fausse couche spontanée et U. urealyticum serait un facteur de risque indépendant d'infection intra-utérine et d'accouchement prématuré.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Chlamydia trachomatis, Mycoplasmes génitaux, Rupture prématurée des membranes avant terme, Fausse couche spontanée, Accouchement prématuré, Infection néonatale
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