Place de la chirurgie robotique en chirurgie gynécologique - 15/12/21
Résumé |
Le robot chirurgical s'ajoute donc à l'arsenal thérapeutique chirurgical aux bénéfices des femmes pour la prise en charge des pathologies gynécologiques. Il ne remplace pas la voie vaginale ou la voie cœlioscopique classique mais semble complémentaire à celles-ci. Concernant la chirurgie gynécologique oncologique, sa place semble indiscutable pour la prise en charge du cancer de l'endomètre permettant des taux de mini-invasif à 80 % au niveau d'un système de santé. Concernant la pathologie bénigne, il permet de diminuer les laparotomies, notamment pour les myomectomies et les très gros utérus. Pour la pathologie endométriosique, le bénéfice n'est pas démontré, mais l'amélioration de la vision et de la qualité de dissection permises par le robot vont très certainement lui donner une place prépondérante. Pour la promontofixation, le bénéfice n'est pas démontré non plus, mais le robot permet une standardisation du geste chirurgical et diminue les courbes d'apprentissage. Le surcoût induit par le robot reste un problème de santé publique mais est à mettre en regard par rapport aux possibilités qu'il offre.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cœlioscopie conventionnelle, Cœlioscopie robot-assistée, Cancer du col, Cancer de l'endomètre, Endométriose, Prolapsus, Hystérectomie, Simulation chirurgicale
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