La douleur du grand trochanter après prothèse totale de hanche primaire, comparaison entre la voie d’abord antérieure versus postérieure : analyse secondaire d’une étude randomisée - 28/11/21
Greater trochanteric pain after primary total hip replacement, comparing the anterior and posterior approach: A secondary analysis of a randomized trial
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Résumé |
Contexte |
Le syndrome douloureux du grand trochanter (SDGT) après prothèse totale de la hanche (PTH) est une cause commune de douleurs latérales résiduelles au niveau de la hanche, indépendant de l’approche utilisée. Le but de notre étude était d’évaluer le SDGT après PTH par approche antérieure directe (AAD) comparé à l’approche postérieure (AP), ainsi que les résultats cliniques des deux approches en répondant aux questions suivantes : (1) Quelle est l’incidence des douleurs trochantériennes après PTH primaires avec deux approches différentes ? ; (2) quel est le résultat fonctionnel des patients atteints de SDGT ? ; (3) quelle proportion de patients avec SDGT ont recours aux infiltrations péri-trochantériennes ?
Hypothèse |
Notre hypothèse est que le SDGT est présent suite aux deux approches, mais que la satisfaction est moins élevée après l’AP.
Patients et méthodes |
Analyse secondaire suite à la publication d’une étude clinique randomisée sur 55 patients traités chirurgicalement par PTH randomisés dans une des deux approches : 27 patients avec une voie d’abord antérieure de Hueter modifiée, l’autre groupe de 28 patients ont bénéficié d’une approche postérieure. Les résultats de l’étude sont mesurés par : le Modified Harris Hip Score (MHHS), un score de satisfaction, douleur lorsque couché sur le côté atteint, et le recours à une infiltration. L’« offset » fémoral, latéralisation fémorale et l’allongement du membre inférieur ont été mesurés avant et après la chirurgie.
Résultats |
Quarante-cinq patients étaient disponibles pour un suivi complet avec une moyenne de 62 mois (intervalle : 48-74). L’incidence de SDGT était plus élevée dans l’approche postérieure (AP 6/21 (29 %) vs AAD 4/24 (17 %)) (p=0,3). Les patients opérés par AP souffraient davantage de douleurs (5/21 (24 %) des patients; EVA moyenne 5,3) lorsqu’ils étaient couchés sur le côté opéré, comparés aux patients AAD (2/24 (8 %) des patients; EVA moyenne 2) (p=0,2). Cependant, le MHHS, la satisfaction du patient envers la chirurgie, l’évaluation radiologique de l’« offset » fémoral, la latéralisation fémorale ou l’allongement du membre inférieur, ainsi que le recours aux infiltrations étaient similaires pour les deux approches. Dans son ensemble, la satisfaction et le résultat fonctionnel après la chirurgie étaient significativement moindre chez les patients SDGT, indépendamment de l’approche.
Conclusions |
Le SDGT affecte la satisfaction du patient et le résultat fonctionnel après PTH. Les patients AP ont rapporté plus de douleurs trochantériennes que les patients AAD, affectant leurs résultats cliniques.
Niveau de preuve |
III.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prothèse totale de hanche, Approche antérieure, Approche postérieure, Syndrome douloureux du grand trochanter hanche, Bursite trochantérienne
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 107 - N° 8
P. 997-1002 - décembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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