Facteurs associés au taux de maintien thérapeutique du sécukinumab (SEC) dans la spondyloarthrite axiale (SpAax) et le rhumatisme psoriasique (RPso) : résultats de l’étude rétrospective française FORSYA - 27/11/21
Résumé |
Introduction |
Si les données sur le maintien en vraie-vie du SEC chez des patients (pts) atteints de SpAax ou de RPso s’accumulent, on ne dispose pas de données sur les facteurs prédictifs de ce maintien. L’objectif principal de l’étude FORSYA était d’évaluer si les signes objectifs d’inflammation (SOI) étaient prédictifs du maintien sous SEC à 1 an.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective française collectant entre octobre 2019 et septembre 2020 les données des pts :
– ayant initié le SEC pour SpAax ou RPso entre le 11 août 2016 et le 31 août 2018 ;
– ayant reçu au moins une dose ;
– pour lesquels on disposait d’une information sur le devenir du SEC.
Le maintien du SEC à 1 an a été estimé par la méthode Kaplan-Meier et pour l’analyse des facteurs prédictifs par le taux de malades toujours sous SEC 1 an après son initiation. Les SOI ont été définis par au moins un des éléments suivants : CRP>Normal, dactylite, synovite, enthésite, IRM positive des sacro-iliaques ou du rachis. Les facteurs prédictifs à l’initiation du traitement ont été analysés par régression logistique multivariée. Seules les variables avec <20 % de données manquantes ont été inclues dans le modèle après imputation et sélection par méthode stepwise.
Résultats |
Au total, 1381 pts inclus par 48 centres ont été analysés (âge moyen de 48,1±12,2 ans, 41,5 % d’hommes, durée moyenne de la maladie de 9,3±8,9 ans) ; 65,6 % avaient une SpAax, 34,4 % un RPso et 82,6 % avaient ≥1 SOI à l’initiation du SEC. SEC avait été prescrit pour 9,0 % des pts en 1ère, 16,5 % en 2ème et 74,5 % en ≥ 3e ligne (L) de biologic/targeted synthetic DMARD. Le taux de survie à 1 an du SEC était numériquement plus important en 1ère L vs 2e et ≥3e L (respectivement 75 %, 62 %, 58 %) et en l’absence vs présence de SOI (67 % vs 59 %). En analyse multivariée, l’absence de SOI, la non exposition aux anti-TNFs et une longue durée de la maladie étaient associés au maintien thérapeutique du SEC (Tableau 1).
Conclusion |
Cette étude a identifié l’absence de SOI, la non exposition aux anti-TNFs et une durée plus longue de la maladie comme facteurs prédictifs associés au maintien thérapeutique du SEC à 1 an en pratique quotidienne lors de sa mise sur le marché en France dans les spondyloarthrites.
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Vol 88 - N° S1
P. A90-A91 - décembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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