Les barrières et facilitateurs sont corrélés au niveau d’activité physique chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ou de spondyloarthrite : une étude transversale portant sur 150 patients - 27/11/21
Résumé |
Introduction |
Les barrières et les facilitateurs de l’activité physique dans les rhumatismes inflammatoires peuvent être évalués par le questionnaire IFAB [2 , 1 ]. L’objectif était de mesurer la corrélation entre l’IFAB et les niveaux d’activité physique auto déclarés.
Patients et méthodes |
Il s’agissait d’une étude menée en France et Tunisie, multicentrique et transversale en 2019-20 (NCT04426747). Des patients consécutifs atteints de spondyloarthrite (axSpA), de polyarthrite rhumatoïde (RA) ou de rhumatisme psoriasique (PsA) ont rempli l’IFAB comportant 10 items, allant de −70 à 70, les scores les plus bas indiquant plus d’obstacles. L’activité physique a été mesurée par le questionnaire IPAQ-S, les pas par jour collectés par smartphone, et la préparation psychologique au changement par les étapes du changement de comportement. Les corrélations de Spearman et la régression linéaire multivariée ont été calculées.
Résultats |
Sur 245 patients inclus, 150 ont été analysés : 69 (46 %) axSpA, 63 (42 %) RA, 18 (12 %) PsA. L’âge moyen était de 48,6 ans (écart-type, ET 17,1), la durée moyenne de la maladie de 11,7 (10,1) ans et 60 % étaient des femmes. Les obstacles à l’activité physique étaient modérés : IFAB moyen de 6 (ET 19,2) ; 39 (26 %) patients ont obtenu un score inférieur à -5, correspondant à des obstacles importants. L’activité physique moyenne était de 2837 (SD 2668, médiane 1784) MET-minutes par semaine. L’activité physique était corrélée avec l’IFAB (rho 0,28, p<0,001), ainsi qu’avec le stade de changement de comportement (rho 0,35, p<0,001) mais pas avec les pas par jour. Les analyses multivariées ont confirmé ces Résultats.
Conclusion |
Les barrières et les facilitateurs perçus de l’activité physique étaient corrélés à l’activité physique, indiquant que cibler les patients ayant des barrières élevées et des facilitateurs faibles de l’activité physique pourrait être une option efficace pour améliorer les niveaux d’activité physique.
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Vol 88 - N° S1
P. A208 - décembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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