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Amélioration de la productivité au travail chez des patients atteints de rhumatisme psoriasique après un traitement par ustékinumab et anti-TNF : données à 3 ans de l’étude PsABio - 27/11/21

Doi : 10.1016/j.rhum.2021.10.219 
L. Gossec 1, , S. Siebert 2, P. Bergmans 3, K. De Vlam 4, E. Gremese 5, B. Joven-Ibanez 6, T. Korotaeva 7, W. Noel 8, M.T. Nurmohamed 9, P.P. Sfikakis 10, E. Theander 11, J.S. Smolen 12
1 Service de rhumatologie, université de la sorbonne et hôpital de la pitié-salpêtrière, AP–HP, Paris 
2 Institut de l’infection, de l’immunité et de l’inflammation, université de Glasgow, Glasgow, Royaume-Uni 
3 Biostatistique, Janssen-Cilag B.V., Bréda, Pays-Bas 
4 Service de rhumatologie, hôpital universitaire de Louvain, Louvain, Belgique 
5 Division de rhumatologie, Fondazione Policlinico Agostino Gemelli IRCCS, Università Cattolica del Sacro Cuore, Rome, Italie 
6 Service de rhumatologie, hôpital universitaire 12 de Octubre, Madrid, Espagne 
7 Département de l’arthrite psoriasique, Institut de recherche V.A. Nasonova en rhumatologie, Moscou, Fédération de Russie 
8 Affaires médicales, Janssen Pharmaceutica NV, Beerse, Belgique 
9 Rhumatologie, centre médical universitaire Reade et VU, Amsterdam, Pays-Bas 
10 Département de médecine propédeutique et interne, faculté de médecine de l’université nationale et capodistrienne d’Athènes, Athènes, Grèce 
11 Affaires médicales, Janssen-Cilag AB, Solna, Suède 
12 Division de rhumatologie, département de médecine 3, université de médecine de Vienne, Vienne, Autriche 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le rhumatisme psoriasique (RPso) peut entraîner une perte de travail, une incapacité de travail et/ou une vie sociale limitée. Nous décrivons ici le pourcentage d’emploi et la productivité au travail chez les patients de l’étude PsABio menée en vie réelle, de l’inclusion à 3 ans de traitement par ustékinumab (UST) ou par un anti-TNF.

Patients et méthodes

PsABio (NCT02627768) est une étude observationnelle prospective, internationale, menée chez des patients atteints de RPso traités par UST ou un anti-TNF en 1re, 2e ou 3e ligne de biothérapies. Le WPAI (Work Productivity and Activity Impairment) a été utilisé pour mesurer l’impact du traitement sur la productivité et l’activité au travail. Plus le score est élevé, moins bons sont les résultats. Les statistiques descriptives non ajustées du pourcentage d’incapacité à l’inclusion, à 6 mois et à 1, 2 et 3 ans sont présentées.

Résultats

Les patients traités par UST, par rapport à ceux traités par anti-TNF, étaient plus âgés, recevaient davantage ce traitement en 3e ligne de biothérapies (18,8 % vs 9,6 %), avaient plus fréquemment une surface corporelle atteinte [BSA]>10 % (37,1 % vs 16,7 %) et une maladie cardiométabolique (44,6 % vs 33,0 %). Une proportion similaire de patients traités par UST et par anti-TNF avait un emploi à l’inclusion et à 3 ans (respectivement 53,9 % et 56,2 % sous UST ; 61,9 % et 64,3 % sous anti-TNF). Tous les domaines du WPAI se sont améliorés dans les deux cohortes au cours des 6 premiers mois et ont continué à s’améliorer progressivement jusqu’à la 3e année de suivi (Fig. 1). Les différences minimales cliniquement importantes pour le présentéisme (amélioration de 20 %), la perte de productivité au travail (amélioration de 15 %) et la limitation des activités quotidiennes (amélioration de 20 %) avaient déjà été dépassées à 6 mois dans les groupes UST et anti-TNF.

Conclusion

Dans l’étude PsABio, les traitements par UST et anti-TNF sur 3 ans se sont avérés très efficace pour améliorer rapidement et durablement la productivité au travail, la performance et l’activité en général des patients atteints de RPso.

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Vol 88 - N° S1

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