Étude internationale, observationnelle et prospective chez des patients atteints de PR recevant du baricitinib, des csDMARD ou bDMARD : efficacité à 6 mois et résultats des mesures rapportées par les patients (PRO) de la cohorte européenne - 27/11/21
Résumé |
Introduction |
Le baricitinib (BARI) est un inhibiteur des JAK1/2 approuvé dans le traitement des adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) modérée à sévère. RA-BE-REAL est une étude observationnelle prospective de 3 ans chez des patients adultes atteints de PR évaluant l’adhérence au traitement en pratique clinique courante. Dans cette analyse intermédiaire les données descriptives à l’inclusion, à 3 et 6 mois sont rapportées telles que : la proportion de patients atteints de PR ayant arrêté leur traitement de fond initial par BARI, ou bDMARD ou tsDMARD à 3 et 6 mois, le pourcentage de patients ayant obtenu une rémission et une faible activité de la maladie (LDA) selon l’indice de l’activité clinique de la maladie (CDAI) à 6 mois, les variations à 6 mois par rapport à l’inclusion du score CDAI, et des résultats rapportés par les patients (PRO) liés à la qualité de vie, à la douleur et à la capacité fonctionnelle.
Matériels et méthodes |
Le critère de jugement principal est la proportion de patients ayant arrêté leur traitement de fond initial de PR pour toutes causes sur une période de 24 mois. Deux cohortes de patients sont évaluées : la cohorte A, qui a commencé le traitement par BARI (2 mg ou 4 mg), et la cohorte B, qui a commencé un traitement biologique ou tout autre tsDMARD. L’instauration et les changements de traitement sont à la discrétion du patient ou du médecin.
Résultats |
Entre octobre 2018 et mars 2020, 1 074 patients adultes atteints de PR ont été recrutés en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Lors du recrutement, 50,9 % des patients de la cohorte A et 31,2 % des patients de la cohorte B ont commencé le traitement en monothérapie. Une proportion similaire de patients de la cohorte A (52/392 patients ; 13,3 %) et de la cohorte B (59/425 ; 13,9 %) ont arrêté le traitement à 3 mois. À 6 mois, les patients de la cohorte A (63/336 ; 18,8 %) étaient moins susceptibles d’avoir arrêté leur traitement de fond initial que les patients de la cohorte B (93/370 ; 25,1 %). À 6 mois, un pourcentage plus élevé de patients de la cohorte A avait atteint une rémission CDAI (cohorte A ; 25,6 %, cohorte B ; 18,5 %). Les patients de la cohorte A ont présenté une plus grande diminution de l’activité de la maladie évaluée par le score CDAI, avec une réduction moyenne des scores d’activité de la maladie de −13,9 (−11,8 pour les patients de la cohorte B) (voir le tableau). Concernant les PRO, une amélioration similaire par rapport à l’inclusion des scores HAQ-DI, de la douleur (EVA) et EQ-5D-5L a été observée dans les deux cohortes (Tableau 1).
Conclusion |
Dans l’ensemble, les résultats de cette étude observationnelle soulignent que les patients traités par BARI sont moins susceptibles d’arrêter leur traitement et plus susceptibles d’obtenir une rémission que les patients traités par un bDMARD ou tout autre tsDMARD.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 88 - N° S1
P. A125-A126 - décembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?