Pierre Janet a dans De l’angoisse à l’extase (1928) décrit l’expérience d’« extase laïque » vécue dans sa jeunesse par Raymond Roussel (1877–1933) qu’il traitera pendant plusieurs années. Il le fait en empruntant le pseudonyme de « Martial » au personnage de la pièce de Roussel Solus locus dont la représentation en 1911 provoquera un scandale retentissant. L’écrivain reprendra textuellement le récit fait par son thérapeute de son expérience dans un ouvrage Comment j’ai écrit certains de mes livres destiné à être publié après sa mort.

In « De l’angoisse à l’extase » (« From Anxiety to Ecstasy », 1928) Pierre Janet, who treated Raymond Roussel for several years, describes the « lay ecstasy » that Roussel experienced when he was young. He does this borrowing the pseudonym of « Martial » the name of a character in Solus locus, a play by Roussel that was performed in 1911 and which created a resounding scandal. Roussel copied his therapistʼs account of his experience outright in Comment j’ai écrit certains de mes livres (How I wrote some of my books) a work destined to be published after his death.