Endocardite infectieuse : du diagnostic au traitement - 25/11/21
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L'endocardite infectieuse (EI) est une maladie peu fréquente (30 cas/million d'habitants/an) mais grave, avec une mortalité hospitalière d'environ 20 %. La physiopathologie consiste en une adhésion bactérienne ou fongique sur l'endocarde d'une valve pathologique ou prothétique, qui forme des végétations, à risque embolique. Les cocci à Gram positif, staphylocoques, streptocoques et entérocoques, sont responsables de plus de 80 % des cas. Une EI doit être évoquée devant tout souffle cardiaque fébrile, en cas d'altération de l'état général fébrile et devant tout embole fébrile. Le diagnostic repose sur les hémocultures et l'échocardiographie, piliers des critères de Duke. L'antibiothérapie doit être adaptée au pathogène, intraveineuse, bactéricide et à des posologies élevées. La prise en charge fait l'objet de concertation pluridisciplinaire au sein de centres experts. Le traitement est en règle générale de 4 semaines pour les EI sur valves natives, et 6 semaines pour les EI sur valves prothétiques, avec un possible relais oral en cas d'évolution rapidement favorable. La chirurgie de remplacement valvulaire est discutée en cas d'insuffisance cardiaque, de sepsis non contrôlé, ou de haut risque embolique. La prophylaxie de l'EI est restreinte aux patients à haut risque et en cas de geste dentaire avec effraction gingivale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Échocardiographie, Staphylocoques, Streptocoques, Entérocoques, Antibiotiques, Remplacement valvulaire, Endocardite infectieuse, Prophylaxie
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