Les vigilances sanitaires, apparues au fil du temps, se sont juxtaposées et se trouvent regroupées à l’ANSM. Les autorités sanitaires ont mis en place un double circuit pour les vigilances. Un système d’alertes descendantes et un système de recueil des informations émanant de l’utilisation des produits de santé. La déclaration d’évènements indésirables utilise des règles différentes en fonction des vigilances (Hémovigilance, Matériovigilance, Pharmacovigilance, …). Pour certaines vigilances, les dysfonctionnements doivent être aussi remontés à l’ANSM. L’ensemble de ces déclarations relève des évènements indésirables liés aux soins (EIAS) qui doivent être déclarés dans le cadre de la gestion des risques. L’outil informatique nous a permis la création d’alertes électroniques (« workflows ») entre les intervenants pour la diffusion des alertes sanitaires émanant de l’ANSM ou des fabricants. Nous devons en tant qu’institution prouver que l’alerte a bien été transmise et que nous avons pris toutes les mesures nécessaires (retrait de lot, information complémentaire, …). La mise en place de l’informatisation de la gestion des risques favorise les déclarations des évènements indésirables associés aux soins en incluant les vigilances. Les dysfonctionnements sont plus facilement signalés dans le système, d’autant plus que le déclarant est protégé par l’anonymat. Le lien se fera par le numéro d’hospitalisation du patient pour permettre la déclaration réglementaire. La coordination des vigilances et la gestion des risques liés aux soins travaillent en étroite collaboration et utilisent des outils communs. L’informatisation nous aide dans nos missions d’alerte de déclarations.