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Enquête nationale de pratique auprès des dermatologues et radiothérapeutes sur la prise en charge des carcinomes épidermoïdes cutanés par radiothérapie - 20/11/21

Doi : 10.1016/j.fander.2021.09.110 
Adeline Petre , Pascal Pommier, Tristan Brahmi, Sylvie Chabaud, Sophie Darnis, Sophie King, Mona Amini-Adle
 Centre Léon Bérard, 69008 Lyon, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le place de la radiothérapie (RT) dans la prise en charge des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) n’est pas clairement définie en raison du faible nombre d’études prospectives. L’objectif de cette enquête était d’analyser les pratiques des dermatologues et des radiothérapeutes sur la prise en charge des CEC par RT.

Matériel et méthodes

L’enquête a été menée sous la forme d’un questionnaire en ligne et adressée aux dermatologues du Groupe de Cancérologie Cutanée et aux radiothérapeutes prenant en charge les cancers cutanés, de juin 2020 à avril 2021. Le questionnaire a été diffusé auprès des radiothérapeutes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, par l’intermédiaire de la Société Française des Jeunes Radiothérapeutes Oncologues et des chefs de service de radiothérapie des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et des Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC).

Résultats

49 dermatologues et 67 radiothérapeutes ont répondu à l’ensemble du questionnaire. Concernant les profils des dermatologues, la majorité travaillaient en CHU (71 %). Tous participaient au moins ponctuellement aux réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) d’oncodermatologie. Pour les radiothérapeutes, il y avait autant de praticiens travaillant dans une clinique privée (35 %), un CLCC (33 %) et/ou dans un CHU/CH (37 %). 69 % participaient au moins ponctuellement aux RCP. Concernant la prise en charge de la tumeur primitive, 29 % des dermatologues versus (vs) 48 % des radiothérapeutes ont déjà proposé une RT exclusive pour un CEC opérable. Le refus de la chirurgie par le patient était le principal motif (29 %) pour les dermatologues. 22 % des radiothérapeutes considéraient la RT comme une bonne alternative thérapeutique, notamment avec la curiethérapie dans les zones péri-orificielles (vs 4 % pour les dermatologues). Concernant la RT adjuvante, 92 % des dermatologues et 90 % des radiothérapeutes la proposaient en présence de facteurs de risque. Les critères de risque retenus étaient très différents d’un praticien à l’autre, sauf pour l’engainement périnerveux qui était communément retenue (>80%). 50 % des radiothérapeutes vs 12 % des dermatologues proposaient une RT prophylactique ganglionnaire pour les CEC à haut risque. Diverses recommandations étaient utilisées par les praticiens et >70 % considéraient les recommandations sur la RT adjuvante pour les CEC à haut risque comme hétérogènes. Concernant les modalités de RT, la curiethérapie et la contact-thérapie n’étaient pas couramment utilisées, 53 % des dermatologues et 46 % des radiothérapeutes ont déjà traité un patient par curiethérapie et seulement 32 % des dermatologues et 46 % des radiothérapeutes par contact-thérapie.

Discussion

Les pratiques entre dermatologues et radiothérapeutes dans la prise en charge des CEC sont hétérogènes, en particulier pour les indications de RT adjuvante.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Carcinome épidermoïde, Enquête de pratiques, Radiothérapie


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Vol 1 - N° 8S1

P. A191 - décembre 2021 Retour au numéro
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