Hépatites virales - 11/11/21
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Résumé |
En 30 ans, les progrès dans la connaissance des hépatites virales ont été considérables. Les connaissances épidémiologiques, virologiques et thérapeutiques n'ont cessé de croître, permettant aujourd'hui de mieux diagnostiquer et traiter les sujets ayant une hépatite virale aiguë ou chronique. En plus des traitements prophylactiques principalement vaccinaux contre les virus des hépatites A et B (VHA, B), l'arsenal thérapeutique pour le traitement des hépatites chroniques B, C et même delta s'est considérablement élargi rendant possible une élimination du VHC dans notre pays dans les années à venir et un contrôle des hépatites virales B dans toutes les situations. Pour le médecin généraliste, les points principaux sont le dépistage et les traitements disponibles, ce qui implique la connaissance : des facteurs de risque d'infection et des marqueurs séro-virologiques d'infection ; des comorbidités hépatiques (surconsommation d'alcool et syndrome métabolique principalement) pour une prise en charge hygiénodiététique ; des traitements et leurs indications pour optimiser l'information et accompagner la prise en charge spécialisée. Pour le VHB comme pour le VHC, plus de la moitié des sujets infectés en France connaissent leur statut, l'accès au traitement est facile et couvert à 100 %. Les analogues nucléos(t)idiques de deuxième génération (entécavir et ténofovir) permettent une virosuppression virale B chez tous les patients observants mais doivent le plus souvent être poursuivis à vie, contrairement à l'interféron dont une cure de 48 semaines permet environ un tiers de virosuppression durable et 10 % de perte de l'antigène HBs. Un nouveau traitement antiviral inhibiteur d'entrée des virus B et D vient d'avoir l'autorisation de mise sur le marché dans le traitement de l'hépatite B delta, en monothérapie ou, mieux, en bithérapie avec l'interféron pégylé. L'infection par le VHC peut maintenant être guérie par des combinaisons d'antiviraux oraux dans plus de 95 % des cas et les manifestations extra-hépatiques éventuellement associées sont le plus souvent réversibles en cas de guérison virologique. Il est indispensable de comprendre que, même après guérison virologique (VHC) ou contrôle virologique prolongé (VHB, VHD), un suivi de la maladie hépatique est justifié en cas de fibrose extensive (F3) ou cirrhose (F4) préthérapeutique pour dépister les complications, notamment le carcinome hépatocellulaire (CHC), ce qui rend fondamentale l'évaluation initiale de la fibrose.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Hépatite aiguë, Hépatite chronique, Cirrhose, Carcinome hépatocellulaire, Virus des hépatites B, C, Interféron α, Analogues nucléos(t)idiques du VHB, Antiviraux directs du VHC
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