Les patients sous surveillance active ayant une IRM suspecte à l’inclusion présentent ils un risque accru d’avoir besoin d’un traitement curatif ? Résultats du consortium Gap3 de la fondation Movember - 31/10/21
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Résumé |
Objectifs |
Les critères d’inclusion en surveillance active (SA) sont classiquement ceux des cancers de prostate de risque faible mais ne contiennent pas les résultats de l’IRM. La valeur prédictive de la visibilité de la tumeur à l’IRM à l’inclusion est insuffisamment connue.
Objectif |
Comparer les résultats de la SA en fonction de la présence ou non, à l’inclusion, d’une lésion visible à l’IRM.
Méthodes |
Analyse rétrospective de données issues de la base multicentrique internationale du consortium GAP3 (Movember). Les patients inclus étaient des hommes ayant un cancer de la prostate de groupe ISUP(GG) 1 ou GG 2, un PSA<20ng/ml et ayant eu une IRM en début de SA. L’IRM suspecte était définie comme une lésion PI-RADS/Likert≥3 et pour laquelle les biopsies ciblées n’excluaient pas le patient de la SA. Le critère de jugement principal était la survie sans traitement actif. Les critères de jugement secondaires étaient la survie sans progression histologique et la survie sans arrêt de la SA (traitement actif+surveillance abstention+décès).
Résultats |
La cohorte de l’étude comprenait 2119 patients :1035 ayant une IRM non suspecte et 1084 ayant une IRM suspecte à l’inclusion (Tableau 1). Le suivi médian était de 23 mois (12-43). Pour l’ensemble de la cohorte, la survie sans traitement actif à 3 ans était de 71 % (IC95 % : 69-74). Pour les groupes IRM non suspecte et IRM suspecte, la survie sans traitement actif à 3 ans était de 80 % (IC95 % : 77-83) et de 63 % (IC95 % : 59-66) respectivement (Fig. 1). La survie sans traitement actif (HR=2,0, p<0,001), la survie sans progression histologique (HR=1,9, p<0,001) et la survie sans arrêt de la SA (HR=1,7, p<0,001) étaient significativement plus élevés dans le groupe IRM non suspecte que dans le groupe IRM suspecte (Fig. 2).
Conclusion |
Chez les patients en surveillance active, ceux dont l’IRM est suspecte à l’inclusion ont plus de risque de présenter une progression histologique et de nécessiter un traitement actif que les hommes dont l’IRM n’est pas suspecte.
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Vol 31 - N° 13
P. 880-881 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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