Faisabilité de la pose et retrait de la prothèse prostatique temporaire exime chez l’homme en rétention d’urine aiguë ou chronique. Protocole dur - 31/10/21
Résumé |
Objectifs |
Le traitement de la rétention aiguë d’urine chez l’homme se fait selon 3 modalités en 2021. Pose de d’un drain (sonde à demeure ou cathéter sus pubien) ou apprentissage des auto sondages. Nous rapportons les premiers résultats d’un nouveau dispositif en cas d’échec des auto sondages, en remplacement d’un cathéter permanent avec le dispositif urétral Rocamed.
Méthodes |
Étude en intention de traiter sur la faisabilité, morbidité et résultats de l’insertion de la prothèse EXIME chez l’homme en rétention d’urine. EXIME a été proposée à tous patients après échec d’ablation de SAD et/ou refus ou incapacité d’apprentissage des auto sondages (nouvelle rétention ou résidu post-mictionnel RPM>500ml). La prothèse a été posée en hôpital de jour après simple instillation urétrale d’un gel anesthésique local. Surveillance : J1 contact téléphonique, M1 ablation de la prothèse, M1 plus une semaine contact téléphonique.
Résultats |
Quatorze patients ont été inclus. Moyenne d’âge : 77 ans (69-90). Volume rétention initial : moyenne 920ml. Durée moyenne de SAD : 44jours. RPM au retrait de la SAD, avant pose EXIME : 890ml. Volume prostatique moyen : 72cc. Avant pose, calibrage de l’urètre avec bougie CH22 et remplissage vésical. Pose dans des conditions confortables pour le praticien et le patient chez 13 patients ; un échec de pose. (Difficulté de pose (EVA de 0 à 10) : pour le médecin poseur, difficulté moyenne 2,2/10 ; pour les patients : douleur (EVA de 0 à 10) en moyenne 2,5/10). Difficulté au retrait : pour le médecin 0/10, pour le patient douleur EVA : 0,5/10. Retour à des mictions normales : 1 patient sur 14.
Conclusion |
Nous avons proposé les auto-sondages et la pose d’EXIME. La majorité a préféré les auto-sondages. Nous avons proposé la pose à des patients avec une reprise mictionnelle probablement plus incertaine. Malgré ce résultat en demi-teinte, la simplicité et l’attente confortable d’un geste endoscopique paraissent prometteurs. Des études complémentaires seraient intéressantes pour modifier le chemin clinique des patients en rétention d’urine.
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Vol 31 - N° 13
P. 858 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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