Quels sont les facteurs de risque associés au lichen scléreux de la verge ? - 31/10/21
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Résumé |
Objectifs |
Le lichen scléreux (LS) est un processus inflammatoire chronique dermatologique connu pour ses caractéristiques histologiques uniques. L’étiologie et la physiopathologie exacte du LS ne sont pas bien connues et les lésions prédisposent au carcinome épidermoïde génital. L’objectif de ce travail est d’étudier les facteurs de risque du LS chez les patients de sexe masculin.
Méthodes |
Les adultes circoncis entre janvier 2010 et décembre 2020 dans notre hôpital universitaire ont été inclus. Le diagnostic de LS du prépuce était confirmé par un compte rendu d’histologie chez ces patients qui ont été appariés à des cas témoins ayant un compte rendu anatomo-pathologique négatif (rapport 1 :1). Tous les patients ont été contactés par téléphone pour obtenir leur consentement et s’assurer des informations extraites de leur dossier médical : données socio-démographiques et antécédents. L’association de lichen scléreux à des variables catégorielles ont été évaluées à l’aide des tests de Pearson Chi2 et de Fisher. Les variables quantitatives ont été évaluées à l’aide du test t.
Résultats |
Un total de 194 patients a été inclus. L’âge moyen était de 49,81 ans (±22,92). Aucune différence significative concernant les caractéristiques socio-démographiques (âge, IMC et zone de résidence) n’a été notée entre les deux groupes comparés. La consommation modérée d’alcool a été trouvée comme facteur de protection contre l’apparition du LS (OR=0,365, IC à 95 % 0,147-0,904, p=0,027). Les hommes atteints de LS avaient des taux significativement plus élevés de diabète (OR=3,564, IC à 95 % 1,165-10,903, p=0,021) et d’hypertension (OR=3,938, IC à 95 % 1,517-10,218, p=0,004). Aucune association n’a été établie entre le LS et le tableau de présentation des patients, les antécédents familiaux de LS et les traumatismes péniens antérieurs.
Conclusion |
Dans cette étude, nous avons constaté que les patients atteints de LS présentaient des taux plus élevés de diabète et d’hypertension. Un effet protecteur potentiel d’une consommation modérée d’alcool doit être exploré par de nouvelles études avec des échantillons de plus grande taille pour des puissances statistiques plus élevées.
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Vol 31 - N° 13
P. 856-857 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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