Si l’on observe l’évolution de la maladie d’un stade précoce entorhinal à un stade évolué néocortical, la succession des troubles de la simple plainte mnésique aux troubles aphasiques, praxiques, gnosiques, visuospatiaux et psychocomportementaux témoigne de l’extension des lésions aux structures néocorticales. Cette régression néocorticale semble prendre le chemin inverse de l’évolution phylo- et ontogénétique où ce néocortex hégémonique – qui avait repoussé aux frontières de son empire « les barbares archéo- et paléocorticaux » – se voit dépossédé de ses conquêtes et laisse libre cours à ces structures ancestrales. On pourrait comparer la maladie d’Alzheimer à la chute de l’empire néocortical à l’âge de déraison.

If we observe the evolution of the Alzheimerʼs disease of a premature entorhinal stage at an evolved stage of the neocortex, the succession of the confusions of the simple mnesic complaint in the aphasia, praxia, gnosia, visual, psychological and comportemental difficulties testify of the extension of the lesions in the neocortical structures. This neocortical regression seems to take the inverse road of the phylo- and ontogenetic evolution, where this hegemonic neocerebral cortex – which had grown again on the borders of the archeocortical and paleocortical barbarian empire – sees itself dispossessed of its conquests and gives free rein to these ancestral structures. We could compare the Alzheimerʼs disease with the fall of the neocortical empire at the age of nonsense.