Évaluation d’un cohorte de patients porteurs de sonde JJ au long cours (> 2 ans) : étiologies, événements intercurrents, possibilités de sevrage et impact sur la fonction rénale - 31/10/21
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Résumé |
Objectifs |
Il existe très peu d’études s’intéressant aux patients porteurs de sonde JJ au long cours. L’objectif de cette étude est de décrire les étiologies responsables, gestes réalisés au cours du temps, possibilités de sevrage de sonde JJ chez ces patients, ainsi que l’impact sur la fonction rénale (FR).
Méthodes |
Étude rétrospective monocentrique descriptive incluant les patients ayant une sonde JJ en place pendant une durée minimale de 2 ans, dans un contexte de pathologie cancéreuse (JJ-Ca). Les sondes JJ étaient changées de manière programmée tous les 6 mois, ou de manière prématurée en cas d’obstruction précoce. Les caractéristiques des patients au moment de la pose de sonde JJ puis au cours du temps ont été recueillies et analysées. L’estimation du parenchyme rénal (PR) a été réalisée par un logiciel de volumétrie, la clairance de la créatinine selon la formule CKD-EPI.
Résultats |
Soixante-treize patients ont été inclus, 48 (65,8 %) femmes et 25 (34,2 %) hommes ; 18 patients (24,7 %) ont eu une pose de sonde JJ bilatérale (Tableau 1). Les données de scanners étaient disponibles pour 66 patients (132 unités rénales (UR)). Le motif de pose de sonde JJ était principalement la compression extrinsèque (45 patients, 65,8 %). Le suivi médian était de 4 ans, avec un nombre médian de changement de sonde JJ de 8 [7-12]. Le sevrage définitif de sonde JJ était très rare, ne concernant que 3 patients (4,1 %). Les UR avec JJ>2 ans avaient une perte médiane de PR de −26 % [−36 ;−3], et de −40 % [−63 ;−15] si l’UR controlatérale était sans JJ. Il existait une tendance entre la durée de JJ en place et l’importance de l’atrophie (p=0,08, Fig. 1), ainsi qu’une bonne corrélation entre la perte de PR globale, et l’évolution de la FR (p=0,01).
Conclusion |
Les patients JJ-Ca ont une probabilité très faible de pouvoir être sevrés de celle-ci, même en cas de rémission. Même s’il s’agit souvent de la seule possibilité de dérivation urinaire pour limiter la dégradation aiguë de la fonction rénale, le rein évolue fréquemment vers une atrophie significative.
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Vol 31 - N° 13
P. 855-856 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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