Évaluation de la continence et de la sexualité après prise en charge d’un cancer de la prostate localisé : données rapportées par les patients (PROMS) - 31/10/21
pages | 2 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectifs |
Dans le cancer de la prostate localisé, l’impact des traitements sur la fonction urinaire et sexuelle est difficile à évaluer objectivement. Les données rapportées par les patients (PROMs) permettent une évaluation optimale des effets secondaires et de leur impact sur la qualité de vie. L’objectif de notre étude était de comparer les Résultats fonctionnels à 1, 3 et 6 mois en fonction du traitement réalisé.
Méthodes |
Depuis mai 2019, les patients traités pour un cancer de la prostate localisé dans notre centre, quel que soit le choix de traitement, se voient proposer l’inclusion dans un programme digitalisé de recueil des PROMs. Les questionnaires (EPIC-26, Q50 PR25, EQ-5D et PRO-CTCAE) ont été envoyés via une application numérique dédiée, avant traitement (T0), à 1 mois (M1), 3 mois (M3), 6 mois (M6) et 1 an. Les premiers résultats, à T0, M1, M3 et M6, ont été analysés pour la continence urinaire et la fonction érectile, et comparés en fonction du traitement (chirurgie 68 %, curiethérapie 5 %, radiothérapie 7 %, radio-hormonothérapie 12 %, ou surveillance active 8 %).
Résultats |
Entre mai 2019 et avril 2021, 416 patients ont été inclus dans le programme. Le taux d’adhésion concernant le remplissage des questionnaires était de 78,4 %. Au final, 326 patients ont répondu aux questionnaires PROMs. Les patients traités par chirurgie (PT) avaient significativement plus d’incontinence urinaire post-opératoire à M1 (66,1 % versus 0 % C (curiethérapie), 14,3 % RT (radiothérapie), 28,6 % RT-HT (radio-hormonothérapie), 11,1 % SA (surveillance active), p<0,001), à M3 (46,8 % versus 12,5 % C, 0 % RT, 14,3 % RT-HT, 13,0 % SA, p<0,001) et à M6 (38,7 % versus 0 % C, 0 % RT, 0 % RT-HT, 18,2 % SA, p<0,001). La dysfonction érectile était également plus importante chez les patients opérés, ainsi que chez les patients traités par radio-hormonothérapie (à M6 : 78,7 % PT versus 50,0 % C, 50,0 % RT, 80,0 % RT-HT et 45,5 % SA, p<0,001).
Conclusion |
La mise en œuvre d’un recueil de PROMs à l’aide d’une application numérique atteint un taux d’adhésion de près de 80 %. Les effets secondaires précoces, notamment l’incontinence urinaire et la dysfonction érectile, sont plus fréquents après traitement chirurgical et nécessitent des stratégies d’accompagnement adaptées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 31 - N° 13
P. 843-844 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?