Urétroplastie dorsale par greffon de muqueuse orale dans les sténoses de l’urètre féminin - 31/10/21
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Résumé |
Objectifs |
L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats de l’uréthroplastie dorsale par greffon de muqueuse orale pour les sténoses de l’urètre féminin.
Méthodes |
Toutes les femmes ayant été opérées d’une uréthroplastie dorsale par greffon de muqueuse orale (buccale ou linguale) pour une sténose de l’urètre entre 2011 et 2020 dans deux centres universitaires ont été inclues. Les critères d’exclusion étaient les patientes âgées de moins de 18 ans ou la réalisation d’une uréthroplastie pour d’autres indications que la sténose de l’urètre (ex : érosion prothétique). Quatre chirurgiens ont réalisé les uréthroplasties suivant une technique standardisée. Le critère de jugement principal était le succès clinique défini comme toute amélioration subjective des symptômes du bas appareil urinaire d’après l’autoévaluation des patientes 1 à 3 mois après l’ablation de la sonde vésicale.
Résultats |
Dix-neuf patientes ont été inclues. Le temps opératoire moyen était de 126,6minutes et la durée de séjour moyenne d’un jour (0–3). Il y a eu deux complications postopératoires mineures (Clavien 2). Le taux de succès clinique était de 94,7 % entre 1 à 3 mois et 90,9 % à un an.
Après une durée moyenne de suivi de 12 mois (1–49), il y a eu une récidive (5,3 %), le succès clinique était atteint pour 17 patientes (89,5 %) et le débit urinaire maximal ainsi que le résidu post-mictionnel étaient significativement améliorés (15,2 vs 7,4mL/s en préopératoire ; p=0,008 et 71,5 vs 161,1mL en préopératoire ; p=0,001 respectivement). Le taux d’incontinence d’effort de novo était de 15,7 % entre 1 à 3 mois et 9,1 % à un an (Fig. 1, Fig. 2).
Conclusion |
L’uréthroplastie dorsale par greffon de muqueuse orale pour les sténoses de l’urètre féminin semble être une technique faisable par différents chirurgiens et est associée à une morbidité postopératoire faible et des résultats fonctionnels satisfaisants avec un taux de récidive faible. D’autres séries avec de plus larges échantillons et des durées de suivi plus longues sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
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Vol 31 - N° 13
P. 808-809 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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