Évolution des pratiques après l’arrêté encadrant les bandelettes sous-urétrales : résultats d’une enquête nationale - 31/10/21
Résumé |
Objectifs |
Le ministère de la Santé a publié le 23 octobre 2020 un arrêté encadrant les actes associés à la pose de bandelette sous-urétrale (BSU). L’objectif de cette étude était d’étudier les modifications de pratiques engendrées par cet arrêté.
Méthodes |
Une enquête transversale multicentrique a été réalisée auprès des urologues et gynécologues français sous la forme d’un questionnaire en ligne afin de recueillir les changements de pratiques depuis la parution de l’arrêté.
Résultats |
De janvier à février 2021, 436 chirurgiens ont répondu au questionnaire. Parmi eux, 87 % connaissaient la nouvelle législation et 56 % la trouvaient peu utile. L’arrêté a engendré une majoration du temps de travail dans 81 % des cas. Soixante-six pour cent des chirurgiens interrogés travaillaient dans des centres de référence de l’incontinence, parmi lesquels 55 % possédaient une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) d’uro-gynécologie au moment de l’enquête. Trente et un pour cent des chirurgiens considéraient que cette RCP était utile mais 80 % considéraient qu’elle n’aboutissait à aucune modification d’indication chirurgicale, alors même que 33 % des complications de BSU y étaient discutées. Soixante et un pour cent des chirurgiens se sentaient plus réticents à programmer une pose de BSU après cette nouvelle législation (Fig. 1).
Conclusion |
La majorité des chirurgiens interrogés trouvaient cet arrêté peu utile. Il engendrait peu de modifications des pratiques qui respectaient déjà les textes en matière d’information, de consultation, de consentement, d’expérience et de formation. La majorité des urologues et gynécologues sont plus réticents à proposer une BSU suite à cet arrêté.
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Vol 31 - N° 13
P. 797 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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