Évaluation des pratiques en médecine générale, diffusion et impact des recommandations du comité des troubles mictionnels de l’homme : l’hypertrophie bénigne de prostate. une enquête nationale - 31/10/21
Résumé |
Objectifs |
Le médecin généraliste est le premier acteur dans la prise en charge des patients atteints d’une hypertrophie bénigne de prostate. En 2015, l’Association française d’urologie par le Comité des troubles mictionnels de l’Homme a publié un guide de prise en charge en médecine générale. Cinq ans après la diffusion de ces recommandations, notre objectif est d’en évaluer la diffusion et leur impact en médecine générale.
Méthodes |
Un questionnaire anonyme spécifiquement réalisé a été diffusé via un formulaire en ligne en mars 2021. Une demande de diffusion a été réalisée auprès de l’ensemble des conseils départementaux de l’ordre et auprès de l’ensemble des Union régionale des médecins libéraux (URLMs). La diffusion aux médecins généralistes était à la discrétion de chacun des organismes en fonction des politiques locales.
Résultats |
Au total, 280 réponses ont été recueillies. La population était composée à 55 % de femmes avec une majorité travaillant dans une zone semi-rurale. Soixante-dix-sept pour cent des médecins déclaraient ne pas avoir reçu de formations ou d’informations sur l’hyperplasie bénigne de prostate dans les 5 dernières années et 83 % ne déclaraient pas avoir connaissance des recommandations à destination des médecins généralistes. Le mode de diffusion le plus répandu était la recherche personnelle. Parmi les résultats notables, 51 % des médecins généralistes déclaraient réaliser un toucher rectal. Quarante-quatre pour cent prescrivaient à un moment de la prise en charge une échographie endo-rectale. En absence de complications, 54 % prescrivaient de la phytothérapie en première intention. Seulement 7 % des médecins avaient connaissance de l’existence des techniques chirurgicales mini-invasives.
Conclusion |
Le guide de prise en charge en médecine générale de l’hypertrophie bénigne de prostate proposé en 2015 par le Comité des troubles mictionnels de l’Homme semble peu connu des médecins généralistes. La réalisation de recommandations à destination des médecins généralistes se confronte au mode de diffusion et il semble nécessaire d’en proposer de nouvelles modalités.
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Vol 31 - N° 13
P. 786 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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