The interpretation of accumulations of mammoth bones has been a long-term subject of archaeozoological studies. As the issue is typically approached from a taphonomic perspective, the broad spectrum of represented bones, especially the presence of large, non-meat bones, is taken as evidence of the local death of animals – either through natural causes or as a consequence of hunting. The number of mandibles and lower molars are used to calculate the number of hunted individuals, as they are the most frequently represented element. However, this approach faces numerous pitfalls. Interpretations, even contradictory, always neglect some important fact, especially associations with artefacts and the living floor. In our opinion, the use of ethnohistorical knowledge could mitigate, alleviate or eliminate some of the discrepancies. The fact that these enormous bone accumulations are typical only for the Gravettian (s. lato) underscores their culturally conditioned character. A traditional source of controversial interpretations is the well-known mammoth bone heap at Kraków – St. Bronislawa Hill (Spadzista Street B+B1). Until recently, all that was known from the classic settlement agglomeration of “mammoth hunters” near Dolní Věstonice was a “large accumulation of mammoth bones” studied by B. Klíma. However, based on unpublished terrain documentation, it has recently been possible to reconstruct several other accumulations directly in the base camp in the upper part of the Dolní Věstonice I site. The various phenomena with which the bone depositions there are associated provide new impulses for additional discussions.

L’interprétation des accumulations d’os de mammouth présente un sujet d’études archéozoologiques à long terme. Comme ce sujet est le plus souvent abordé du point de vue taphonomique, le large spectre des os représentés et spécialement les os long sans chair sont considérés comme une preuve du fait que les animaux sont morts sur place – soit dû aux causes naturelles ou en tant que proie de chasse. Le nombre de mandibules et leurs molaires est utilisé pour calculer la quantité des individues chassés car elles représentent les éléments les plus fréquents. Cependant, cette approche cache plusieurs pièges. Les interprétations, même contradictoires, omettent toujours certains faits importants, spécialement l’association des amas osseux avec les artefacts et les zones d’habitat sous-jacentes. À notre avis, l’application des connaissances ethnohistoriques pourrait atténuer, diminuer ou éliminer certaines contradictions. Le fait que des accumulations énormes d’os ne sont typiques que du Gravettien (s. lato) souligne leur caractère culturel conditionné. Le fameux tas d’os de mammouth de Cracovie – Colline Ste. Bronislawa (rue Spadzista B+B1) est une source traditionelle de controverses. Jusqu’à il n’y a pas longtemps, tout ce qu’on savait de l’agglomération d’habitat classique des chasseurs de mammouth près de Dolní Věstonice était une « vaste accumulation d’os de mammouths » étudiée par B. Klíma. Cependant, grâce à la documentation de terrain inédite, il a été récemment possible de reconstruire plusieurs autres accumulations directement dans le camp de base dans la partie supérieure du site Dolní Věstonice I. Les phénomènes variés associés aux dépôts d’os suscitent des discussions continues.