Situated in Dnieper valley, in the central part of continental Ukraine, the site of Mira yields two well-preserved Palaeolithic occupation levels, possessing features of true living floors. The uppermost layer I, presenting remains of autumn-winter seasonal occupation, is dated to between 32,000 and 31,000cal BP. Layer I contains EUP assemblage combining the technological and morphological features of local Middle and Upper Palaeolithic. Layer I includes many various objects, like pits, postholes, hearths, bone and ashes accumulations etc. Remains of sub-circular surface-dwelling construction with an area of about 14.5 m² were recognised in the uppermost layer due to numerous postholes and specific characteristics of the living floor. Micro-stratigraphic and spatial features recognise two distinct construction elements, namely the external irregular spherical contour and the inscribed slightly asymmetrical rectangular contour. An entrance, associated with four ashy lenses of likely smoke hearths, was recognised oriented east-wards toward a current river channel. This outer, close to the entrance, zone of construction contains numerous flints, in particular, flint tools, thousands tiny debris and waste-flakes of tool resharpening and reshaping, as well as bone ornaments and ornamented bone pieces, and also a fragment of a human molar. On the contrary, the practically free lithics though containing plenty of burned organic material, the back part of the construction, likely separated from the outer zone by a special partition, was seemingly served as a sleeping zone. It is possible to conclude about the recovery of remains of permanent carcass surface cylindrical dwelling that found analogies in ethnographical records. Keeping in mind the age and geographical position, we deal with the earliest instance of complicate surface-dwelling construction currently known in the steppe area of the East European plain.

Situé dans la vallée de Dniepr, dans la partie centrale de l’Ukraine continentale, le site de Mira a fourni deux niveaux d’occupation paléolithique bien conservés, possédant des caractéristiques de véritables sols d’habitat. La couche supérieure I, présentant des vestiges d’une occupation saisonnière automne-hiver, est datée entre 32 000 et 31 000cal BP. La couche I contient un assemblage du paléolithique supérieur ancien combinant des caractéristiques technologiques et morphologiques du paléolithique moyen et du paléolithique supérieur local. La couche I comprend plusieurs structures spatiales, comme des fosses, des trous de poteaux, des foyers, des accumulations d’os et de cendres, etc. Des vestiges de la construction d’habitations de surface subcirculaires d’une superficie d’environ 14,5 m² ont été reconnus dans la couche supérieure en raison de nombreux trous de poteaux et des caractéristiques spécifiques d’un sol d’habitat. Les caractéristiques microstratigraphiques et spatiales permettent de reconnaître deux éléments de construction distincts, à savoir le contour sphérique irrégulier externe et le contour rectangulaire légèrement asymétrique intérieur. Une entrée, associée à quatre lentilles de cendres de foyers probables, a été reconnue orientée à l’est vers un chenal fluvial actuel. L’extérieur, près de l’entrée, est une zone d’activités qui contient de nombreux silex, en particulier, des outils en silex, des milliers de débris minuscules et des déchets de retaille et de façonnage d’outils, ainsi que des ornements en os et des pièces d’os décorées, et aussi un fragment de molaire humaine. Au contraire, la quasi-absence de vestiges lithiques bien qu’elle contienne beaucoup de matières organiques brûlées, la partie arrière de la construction, probablement séparée de la zone extérieure par une cloison spéciale, a apparemment servi de zone de couchage. En résumé, il est possible de conclure à partir de la distribution spatiale des vestiges sur la surface à l’existence d’une l’habitation cylindrique qui trouve des analogies dans les documents ethnographiques. En gardant en mémoire l’âge et la position géographique du site, il s’agit du premier exemple d’une construction d’habitation de plein air sur la zone des steppes de la plaine d’Europe orientale.