Les cellules souches dentaires sont impliquées dans la réparation dentinaire (apposition pariétale) et la régénération pulpaire (apexification). Elles sont clonogéniques, adhérentes au plastique et capables d'autoreproduction. Au terme de divisions cellulaires symétriques ou asymétriques, des différences apparaissent entre cellules progénitrices et cellules filles qui évoluent vers leur différenciation terminale. Les cellules souches dentaires ont été isolées à partir de la pulpe de dents temporaires et permanentes, de l'extrémité apicale de racines en cours de formation, du ligament alvéolodentaire et du sac folliculaire qui entoure le germe de la dent. La différenciation cellulaire précède l'acquisition du phénotype terminal. Les niches périvasculaires participent au recrutement de cellules souches. On distingue les cellules souches embryonnaires et fœtales des cellules souches adultes, présentant un potentiel de différenciation plus restreint. La formation de dentines (réparatrice et réactionnelle) liées au coiffage indirect ou direct induit des potentiels de réparation bien établis. Apexogenèse et apexification sont deux fonctions régulant l'élongation des racines et leur fermeture apicale. Il apparaît enfin que des cellules souches pluripotentes sont à même de se dédifférencier, et de régresser vers un stade embryonnaire. En devenant des cellules souches pluripotentes induites, sous l'influence de plusieurs facteurs de transcription (Oct-3/4, Sox2 [OKMS], c-Myc, Klf4 et Nanog), elles peuvent se redifférencier en cellules odontoblastiques, ostéoblastiques, chondrocytaires, adipocytes, et en cellules du système nerveux. Les cellules souches peuvent contribuer à la réparation et à la régénération de différents tissus. De ce fait, elles jouent le rôle d'outils thérapeutiques aisément accessibles.