Impact de l’induction par anticorps polyclonaux anti-lymphocytes T sur la récidive de la néphropathie à IgA : étude PIRAT - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
Auteurs complémentaires : Lionel Couzi, Mathias Buchler, Laetitia Albano, Benoit Barrou.
L’induction immunosuppressive par anticorps polyclonaux antilymphocytaire T (PATLA) a été associée à un taux de récidive de néphropathie à IgA (NIgA) plus faible après transplantation rénale au cours d’études rétrospectives. Le but de l’étude PIRAT était de comparer la fréquence de la récidive clinico-histologique par une étude randomisée multicentrique après une induction par PATLA versus basiliximab.
Description |
Les adultes présentant NIgA primitive, transplantés pour la première fois avec un PRA<50 % pouvaient être inclus dans l’étude. Les patients étaient tirés au sort le jour de la transplantation rénale pour recevoir soit PATLA (Grafalon, 18mg/kg sur 5 jours) soit basiliximab (20mg le jour de la transplantation et 4 jours après). Les 2 groupes devaient recevoir des corticoïdes pour au moins 6 mois, du tacrolimus et de l’acide mycophénolique.
Méthodes |
Le critère de jugement principal était la récidive clinico-histologique (RCH) pendant une durée de suivi de 5 ans définie par la survenue d’une protéinurie>1g/j ou albuminurie>300mg/j ET une biopsie montrant un dépôt d’IgA d’au moins 1+. Une biopsie protocolaire à 5 ans était recommandée.
Résultats |
Un total de 117 patients étaient finalement inclus dans 13 centres de transplantation français (groupe PATLA : 60 patients et groupe basiliximab 57 patients). Les groupes étaient comparables en termes de sex-ratio (4,45 vs 4,57), âge receveur (47,9 vs 47,7 ans), proportion de donneur vivant (33 % vs 25 %). La proportion de patients ayant eu au moins une biopsie était similaire (63 % vs 66 %). La fréquence de RCH était plus faible dans le groupe PATLA (HR : 0,35 [0,11–1,1], p=0,082). La récidive histologique seule était significativement plus rare dans le groupe PATLA (HR : 0,34 [0,16–0,76], p=0,0079) (Fig. 1).
Conclusion |
L’induction immunosuppressive par PATLA était associée à une plus faible récidive clinico-histologique de NIgA (tendance non significative), une récidive histologique seule significativement moins fréquente à 5 ans.
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Vol 17 - N° 5
P. 291-292 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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