S'abonner

Mise au point sur l’utilisation du GammaOH en anesthésie–réanimation - 03/09/21

Update on the use of GammaOH in anesthesia-reanimation

Doi : 10.1016/j.anrea.2021.06.006 
Xavier Tête 1, , Yannick Masson 1, Nicolas Donat 2, Gwendoline Rager 1, Thomas Leclerc 2, Bruno Fontaine 1
1 Hôpital d’instruction des armées Robert-Picqué, service d’anesthésie–réanimation, 351, route de Toulouse, 33140 Villenave d’Ornon, France 
2 Hôpital d’instruction des armées Percy, centre de traitement des brulés, 101, avenue Henri-Barbusse BP 406, 92141 Clamart, France 

Xavier Tête, Hôpital d’instruction des armées Robert-Picqué, service d’anesthésie–réanimation, 351, route de Toulouse, 33140 Villenave d’Ornon, France.Hôpital d’instruction des armées Percy, centre de traitement des brulés101, avenue Henri-Barbusse BP 406Clamart92141France

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 6
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

La vague épidémique de COVID-19 de mars 2020 et l’afflux de patients en soins critiques requérant ventilation mécanique et sédation-analgésie ont mis sous tension l’approvisionnement en médicaments hypnotiques. En réponse à ce problème, les autorités sanitaires françaises se sont massivement dotées de Gamma-OH, dont l’usage en anesthésie–réanimation était devenu exceptionnel. Cet hypnotique de cinétique lente se distingue par sa très bonne tolérance hémodynamique et respiratoire au prix d’effets secondaires métaboliques notables nécessitant une surveillance régulière de l’ionogramme et du statut acido-basique. En raison de ces caractéristiques pharmacologiques, son utilisation à large échelle en réanimation ne peut être recommandée qu’en situation de crise sanitaire imposant une épargne des sédatifs conventionnels. Sa prescription comme co-sédatif doit alors être de courte durée (idéalement moins de 72 heures) et assortie d’un contrôle rapproché de la profondeur de la sédation et des effets secondaires métaboliques. Si pour beaucoup ce médicament relève de l’histoire de l’anesthésie–réanimation, son utilisation, bien que rare, subsiste encore en médecine de guerre, en médecine de catastrophe et dans les centres de traitement des brûlés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

The COVID-19 epidemic wave of March 2020 and the influx of critical patients requiring mechanical ventilation and sedation-analgesia has put the supply of hypnotic drugs under strain. In response to this problem, the French health authorities massively imported Gamma-OH, the use of which had become exceptional. This hypnotic of slow kinetics has an excellent haemodynamic and respiratory tolerance at the cost of notable metabolic side effects requiring regular monitoring of the ionogram and acid-base status. Because of this pharmacological profile, its extensive use in intensive care can only be recommended in health crisis situations where conventional sedatives must be spared. Its prescription as a co-sedative must then be of short duration (ideally less than 72 hours) and accompanied by a close control of the depth of sedation and metabolic side effects. If for many this drug is a part of the history of anaesthesia and intensive care, its use, although rare, still exists in war medicine, in disaster medicine and in burn treatment centers.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Gamma-OH, 4-hydroxybutyrate de sodium, Sédation-analgésie, COVID-19, Hypnotique

Keywords : Gamma-OH, Sodium oxybate, Sedation-analgesia, COVID-19, Hypnotics


Plan


© 2021  Société française d'anesthésie et de réanimation (Sfar). Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 7 - N° 5

P. 356-361 - septembre 2021 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Coma sur hématomes sous-duraux bilatéraux sans hypertension intracrânienne
  • Romain Bronnert, Sophie Godard, Matthieu Labriffe, Aram Ter Minassian
| Article suivant Article suivant
  • L’anesthésie du nouveau-né : dans quelle structure ?
  • Nadia Smail, Michel Sfez, Étienne Fourquet, Claude Ecoffey

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.