Reprise de prothèse totale trapézométacarpienne par implant en pyrocarbone CMI® : étude rétrospective de 28 patients avec un suivi moyen de 7,5 ans - 22/08/21
Revision of failed trapeziometacarpal prothesis by CMI® pyrocarbon implant: Retrospective study of 28 patients with a mean follow-up of 7.5 years
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Résumé |
Introduction |
Il n’existe pas de consensus sur les solutions de rattrapage en cas d’échec après arthroplastie trapézométacarpienne. La préservation du trapèze et la mise en place d’une prothèse en pyrocarbone de type CMI® sont des solutions permettant d’éviter le raccourcissement et de préserver la cinématique du pouce. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques de 28 reprises d’arthroplastie trapézométacarpienne par implant en pyrocarbone CMI® à moyen terme.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective d’une série continue de 28 patients de 63,5 ans d’âge moyen. Le délai moyen après l’arthroplastie initiale était de 6,1 ans. Le côté opéré était le côté dominant dans 70 % des cas. La chirurgie comprenait l’ablation de la prothèse, une reconstruction trapézienne par greffe osseuse et la mise en place d’un implant en pyrocarbone CMI®. Le suivi consistait en une évaluation fonctionnelle (échelle visuelle analogique de douleur, score Quick DASH, satisfaction), physique (Kapandji, Grip test, Key pinch, Tip pinch) et radiologique (recherche de complication, mesure du liseré radiotransparent, de la hauteur scapho-métacarpienne, du centrage de l’implant et du remodelage osseux).
Résultats |
Au recul moyen de 7,5 ans, aucune reprise chirurgicale n’a été réalisée. Le score moyen de douleur était de 1,07 et le score Quick DASH moyen de 13 %. Vingt-cinq patients (89 %) étaient satisfaits après la chirurgie. L’indice de Kapandji a été significativement amélioré de 7,50 à 9,46 en moyenne. Le Grip test a été significativement amélioré de 16,68kg à 21,50kg en moyenne. Le Key pinch moyen postopératoire était par rapport au côté opposé de 93 %. Le Tip pinch moyen postopératoire était par rapport au côté opposé de 88 %. Sur le plan radiographique, on ne rapporte aucune luxation ni fracture. Nous avons observé un remodelage du trapèze lié à l’empreinte du pyrocarbone avec une bonne tolérance à moyen terme.
Conclusion |
Dans les cas de reprise de prothèse totale trapézométacarpienne, la mise en place d’un implant en pyrocarbone CMI® associée à une reconstruction du trapèze semble être une bonne alternative à la trapézectomie généralement proposée. La reconstruction du trapèze, et la mise en place de cette hémi-arthroplastie préserve la projection, la longueur et la stabilité du pouce. L’amélioration fonctionnelle apportée au patient par cette solution en fait une perspective thérapeutique intéressante.
Niveau de preuve |
IV ; étude rétrospective sans groupe contrôle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rhizarthrose, Reprise, Prothèse trapézométacarpienne, Pyrocarbone
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 107 - N° 5
P. 567-574 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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