Diagnostic de la cirrhose du foie - 01/01/00
Vincent Croquet : Interne des Hôpitaux
Eric Vuillemin : Chef de clinique
Frédéric Oberti : Praticien hospitalier
Service d'hépato-gastro-entérologie, centre hospitalier universitaire, 49000 Angers cedex 01 France
Service d'hépato-gastro-entérologie, centre hospitalier général, 72000 Le Mans
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Résumé |
Le diagnostic de la cirrhose est souvent tardif, voire méconnu. Des arguments épidémiologiques et économiques plaident pour un diagnostic précoce et non invasif. En effet, si la ponction-biopsie hépatique est l'examen classiquement de référence, il a des limites. Ce sont la morbidité, le coût, l'inconfort et le taux de faux négatifs. On dispose de quatre moyens diagnostiques non invasifs : la clinique d'où se dégage la performance diagnostique du foie ferme, la biologie dont les examens ayant la meilleure performance diagnostique sont le taux de prothrombine et le hyaluronate (marqueur sérique de fibrose). En endoscopie, les varices oesophagiennes ont une performance diagnostique élevée mais c'est un examen semi-invasif. Enfin, l'échographie-doppler semble très contributive non pas tant les signes morphologiques (foie bosselé, splénomégalie) que les modifications circulatoires au doppler (vitesse portale, spectre des veines sus-hépatiques, temps de transit). En fait, il semble que ce n'est pas un de ces moyens mais la combinaison de plusieurs d'entre eux qui permet de classer correctement le maximum de malades avec hépatopathie chronique pour le diagnostic de cirrhose.
Mots-clés : cirrhose, diagnostic, endoscopie, échographie, clinique, biologie
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