Photodermatoses : aspects fondamentaux, classification, diagnostic - lucites idiopathiques - 03/08/21
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Résumé |
Les photodermatoses regroupent toutes les maladies dans la genèse desquelles le soleil intervient. Les réactions photochimiques, directes ou photosensibilisées via la production des ERO, déclenchées par l'activation photonique de chromophore naturellement présent dans la peau, sont à l'origine des effets biologiques du soleil sur la peau survenant chez tous les individus pour peu que les expositions soient suffisamment intenses et/ou répétitives. Le terme de photodermatose est restreint aux manifestations cutanées consécutives à l'absorption photonique de photosensibilisants non présents dans la peau de tous les individus ; s'y ajoutent les déficiences génétiques des moyens de photoprotection naturelle majorant l'intensité et/ou la multiplication des effets biologiques. Le dermatologue réserve le terme de « photosensibilisation » aux situations où le photosensibilisant, qu'il soit les conséquences d'un trouble métabolique (photosensibilisation endogène ou métabolique) ou bien d'apport exogène à la peau par voie topique ou systémique (photosensensibilisation exogène), est parfaitement identifié. À l'inverse, les photodermatoses ou lucites idiopathiques regroupent des affections pour lesquelles le chromophore n'est pas, en l'état actuel des connaissances, identifié. Différentes entités sont isolées sur des caractéristiques cliniques, histologiques et d'exploration photobiologique. La plus fréquente est la lucite estivale bénigne/lucite polymorphe qui pourrait relever d'une résistance à l'immunosuppression UV (ultraviolets)-induite à l'origine d'une réaction d'hypersensibilité retardée à un antigène inconnu. L'urticaire solaire, réaction immunoglobuline E-dépendante à un antigène inconnu, est rare et très invalidante. La dermatite actinique chronique (DAC), la plus grave des lucites, est de pathogénie discutée et de traitement particulièrement délicat. Le prurigo actinique est caractérisé par un groupe human leukocyte antigen spécifique. L'hydroa vacciniforme (HV), lié au virus d'Epstein-Barr (VEB), a deux visages opposés, la forme classique d'évolution favorable et la forme qualifiée de syndrome lymphoprolifératif HV-like (HVLPD) touchant préférentiellement les populations asiatiques et sud-américaines dont l'évolution peut être gravissime.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Photodermatoses, Lucite idiopathique, Lucite polymorphe, Lucite estivale bénigne, Urticaire solaire, Dermatite actinique chronique, Prurigo actinique, Hydroa vacciniforme, Exploration photobiologique
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