S'abonner

Stabilité physicochimique du ceftazidime/avibactam en seringue et en diffuseur portable pour une administration continue en service de soins critiques et à domicile - 03/08/21

Doi : 10.1016/j.idnow.2021.06.103 
G. Loeuille, J. Vigneron, E. D’huart, A. Charmillon, B. Demoré
 CHU de Nancy, Nancy, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

Ceftazidime/avibactam est un antibiotique temps-dépendant de dernier recours pour le traitement des infections à entérobactéries BLSE et/ou productrices de carbapénemases. L’optimisation de son efficacité par administration en perfusion continue est cruciale. Le laboratoire indique 12h de stabilité entre 8/2 et 40/10mg/mL à T°C ambiante. La pyridine est l’un des produits de dégradation de la ceftazidime pouvant être toxique. La dose de pyridine sécuritaire proposée dans la littérature à ne pas dépasser est de 100mg/j. À notre connaissance, aucune étude ne s’est intéressée à la stabilité à plus forte concentration ou pour une administration en diffuseur. L’objectif est d’étudier la stabilité physicochimique du ceftazidime/avibactam dilué dans du NaCl 0,9 % et du G5 % à 125/31,25mg/mL (6g dans 48mL), en seringues polypropylènes, conservées à 20–25°C et à 25/6,25mg/mL (6g dans 240mL) en diffuseurs élastomériques, conservés à 37°C, à l’abri de la lumière.

Matériels et méthodes

Les solutions ont été analysées après préparation puis à 12, 24 et 48h, par une méthode validée par chromatographie liquide à haute performance. Cette analyse a permis de quantifier la ceftazidime et l’avibactam. Les solutions sont analysées avec une seconde méthode analytique afin de quantifier la pyridine. Un examen visuel et subvisuel a été effectué pour détecter une instabilité physique (mesure des absorbances par spectrophotométrie UV à trois longueurs d’onde: 350, 410 et 550nm). Les valeurs de pH ont été mesurées. Pour être stable, les solutions doivent conserver plus de 90 % de la concentration initiale, sans modification physique.

Résultats

En seringue, la solution de ceftazidime a conservé plus de 90 % de sa concentration initiale au bout de 24h (NaCl 0,9 % et G5 %). En diffuseur, au bout de 12h, la concentration restante était de 92 % dans le NaCl 0,9 % et de 86 % dans le G5 %. Après 24h, l’avibactam en seringue et en diffuseur a conservé plus de 90 % de sa concentration initiale dans les 2 solvants. Après reconstitution immédiate de 6g de ceftazidime, la quantité de pyridine retrouvée est de 10mg. À 24h la quantité moyenne en seringue est de 32mg (NaCl 0,9 %) et de 55mg (G5 %). En diffuseur, la quantité moyenne est inférieure à 55mg (NaCl 0,9 % ou G5 %) après 12h. Au bout de 48h, en seringue, dans les deux solvants, un léger jaunissement a été observé ainsi que la formation de bulles dès 12h. L’absorbance à 550nm a augmenté significativement au bout de 24h en diffuseur et 48h en seringue. Aucune modification majeure du pH n’a été observée.

Conclusion

En seringue, ceftazidime/avibactam à 125/31,25mg/mL (6g dans 48mL), dilué dans du NaCl 0,9 % ou du G5 % est stable 24h à T°C ambiante. Pour un retour à domicile, une administration en diffuseur a été validée à 25/6,25mg/mL (6g dans 240mL) diluée dans du NaCl 0,9 % avec une stabilité sur 12h à 37°C, mais pas dans du G5 %. Pour ces solutions et durées de stabilité, la dose de pyridine sécuritaire proposée dans la littérature n’est pas dépassée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 51 - N° 5S

P. S48-S49 - août 2021 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • État des lieux des prescriptions de daptomycine au sein d’un établissement de santé hospitalo-universitaire
  • E. Baltora, A. Soubieux-Bourbon, V. Kamami, I. Tiret, R. Varin
| Article suivant Article suivant
  • État des lieux du suivi biologique des créatines phosphokinases chez les patients traités par daptomycine
  • A. Cal, M. Lahouati, C. Chevrier, C. Tinevez, S. Pedeboscq, O. Gerbouin, C. Cazanave

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.