La majorité des traitements médicaux des cancers bronchiques est utilisée dans un but palliatif, compte tenu du diagnostic à un stade avancé de la maladie dans plus de 50 % des cas. L’évaluation de l’efficacité de ces thérapeutiques se fait sur des critères habituels : réponse, médiane de survie, survie à 1 an, toxicités, mais aussi plus récemment sur des études qualité de vie et sur des échelles des symptômes. Les différents critères « qualité de vie » sont présentés ainsi que leurs difficultés d’application et d’interprétation du fait de biais possibles. En pratique quotidienne, seules les échelles symptomatiques sont utilisables, associées aux demandes et appréciations du patient qui doivent rester au centre des préoccupations médicales, le patient devenant un partenaire des décisions thérapeutiques.

The aim of medical treatment in lung cancer is often to a large extent palliative, due to advanced stage at the time of diagnosis. Evaluation of such treatment has usually been based on objective responses, global survival, survival at 1 or 2 years and the occurrence of toxicities, but also more recently on assessment of quality of life. Two Quality of Life questionnaires have been validated (FACT and QLQ C30). The different criteria of ‘quality of life’ are presented and also their difficulties in application and interpretation, due to potential problems of bias. In routine clinical practice, only the visual symptom scales are of use, in association with the wishes and understanding of patients which must remain at the centre of medical care allowing the patient being a partner in therapeutic decisions.