Emergency department admissions for myocardial infarction and stroke in France during the first wave of the COVID-19 pandemic: National temporal trends and regional disparities - 04/07/21
Passages aux urgences pour infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral pendant la première vague de Covid-19 en France: dynamique temporelle et disparités régionales
Summary |
Background |
The coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic and the national lockdown have led to significant changes in the use of emergency care by the French population.
Aims |
To describe the national and regional temporal trends in emergency department (ED) admissions for myocardial infarction (MI) and stroke, before, during and after the first national lockdown.
Methods |
The weekly numbers of ED admissions for MI and stroke were collected from the OSCOUR® network, which covers 93.3% of all ED admissions in France. National and regional incidence rate ratios from 02 February until 31 May (2020 versus 2017–2019) were estimated using Poisson regression for MI and stroke, before, during and after lockdown.
Results |
A decrease in ED admissions was observed for MI (–20% for ST-segment elevation MI and–25% for non-ST-segment elevation MI) and stroke (–18% for ischaemic and–22% for haemorrhagic) during the lockdown. The decrease became significant earlier for stroke than for MI. No compensatory increase in ED admissions was observed at the end of the lockdown for these diseases. Important regional disparities in ED admissions were observed, without correlation with the regional levels of COVID-19 cases. The impact of lockdown on ED admissions was particularly significant in six regions (Ile-de France, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Nouvelle Aquitaine, Hauts-de-France and Bretagne).
Conclusions |
The decrease in ED admissions for MI and stroke observed during the lockdown was probably caused by fear of COVID-19 and augmented by the lockdown, and was heterogeneous across the French territory. ED admissions were slow to return to the usual levels from previous years, without a compensatory increase. These results underline the need to reinforce messages directed at the population to encourage them to seek care without delay in case of cardiovascular symptoms.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
La pandémie COVID-19 et le confinement national ont conduit à des changements importants dans le recours aux soins d’urgences par la population.
Objectifs |
Décrire les évolutions nationales et régionales des admissions aux urgences (SU) pour infarctus du myocarde (IM) et AVC avant, pendant et après le premier confinement.
Méthodes |
Le nombre hebdomadaire d’admissions aux urgences pour IM et AVC a été collecté auprès du réseau Oscour qui couvre 93,3 % de toutes les admissions aux urgences en France. Les ratios national et régionaux des taux d’incidence du 03 février au 31 mai (2020 versus 2017–2019) et les intervalles de confiance à 95 % ont été estimés à l’aide de la régression de Poisson avant, pendant et après le confinement pour IM et AVC.
Résultats |
Une diminution des admissions aux urgences a été observée pour les IM (–20 % pour les STEMI et–25 % pour les NSTEMI) et les AVC (–18 % pour les ischémiques et–22 % pour les hémorragiques) pendant le confinement. La diminution était significative plus précocement pour l’AVC que pour l’IM. Aucune compensation des admissions n’a été observée à la fin du confinement pour ces maladies. D’importantes disparités régionales dans les variations d’admissions aux urgences ont été observées sans corrélation avec le niveau régional d’infection par la COVID-19. L’impact du confinement sur les admissions à l’urgence a été particulièrement marqué dans six régions (Ile-de France, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Nouvelle Aquitaine, Hauts-de-France et Bretagne).
Conclusions |
La diminution des admissions pour IM et AVC aux urgences, observée lors du confinement, probablement en raison de la peur de l’infection au covid-19 et majorée par le confinement, était hétérogène sur le territoire français. Le retour à des taux d’admission aux urgences habituels a été long, sans compensation à la sortie du confinement. Ces résultats soulignent la nécessité de renforcer les messages de prévention adressés à la population pour l’inciter à se faire soigner sans délai en cas de symptômes cardiovasculaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Acute myocardial infarction, Stroke, COVID-19, Emergency department, Syndromic surveillance
Mots clés : Infarctus du myocarde, Accident vasculaire cérébral, Covid-19, Services d’urgence, Surveillance syndromique
Abbreviations : CI, COVID-19, ED, ICD-10, IRR, MI, NSTEMI, PACA, STEMI
Plan
☆ | Tweet: The decrease in emergency department admissions for MI and stroke observed during the lockdown was probably caused by fear of COVID-19 and was heterogeneous across the French territory. Levels of admissions were slow to return to the usual levels from previous years. |
Vol 114 - N° 5
P. 371-380 - mai 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.