Foie et infection par le virus de l'immunodéficience humaine - 01/01/96
Service d'hépatogastroentérologie, hôpital civil, hôpitaux universitaires, 67091 Strasbourg cedex France
Institut d'anatomie pathologique, faculté de médecine, 3, rue Kirschleger, 67000 Strasbourg France
Résumé |
Quel que soit le stade de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), il existe de façon presque constante une atteinte hépatique qui est rarement l'élément principal du tableau clinique. Dès son début, l'atteinte du foie lui-même est maintenant mieux reconnue ; les lésions observées en l'absence d'immunodépression franche se traduisent souvent par des anomalies biologiques ou histopathologiques isolées. à ce stade, le problème essentiel est celui de la co-infection par des virus hépatotropes, entraînant un risque non négligeable de constitution d'une cirrhose, et qui demande une réponse thérapeutique adaptée. Une cirrhose peut également exister au moment de la contamination par le VIH, qu'elle soit d'origine alcoolique, virale ou mixte. Au cours de la maladie, peuvent apparaître des lésions hépatiques d'origine directe ou indirecte. Lorsque le déficit immunitaire s'aggrave, le foie est souvent intéressé par des infections opportunistes ou par des cancers spécifiques. Les cholangites font partie de ce type d'affections, et sont abordées dans un chapitre spécifique. Ces dernières affections conditionnent les indications des explorations morphologiques et surtout les indications de la biopsie hépatique qui peut être le meilleur moyen d'identifier une pathologie curable en phase d'immunodépression profonde.
Plan
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