Le massif facial est exposé à de multiples traumatismes, qu'ils soient cutanés, des tissus profonds, osseux ou dentaires. Les séquelles attendues ou secondaires à des complications postopératoires ne sont pas rares, elles peuvent être divisées en cinq groupes : les séquelles fonctionnelles (ectropion, troubles de l'occlusion dentaire, diplopie, l'endentement, l'obstruction nasale, etc.), neurologiques (paralysie faciale, troubles neurosensoriels dans le territoire du trijumeau), douloureuses (l'anesthésie douloureuse dans le territoire du trijumeau, les douleurs de la dent fantôme, les douleurs de l'articulation temporo-mandibulaire, etc.), esthétiques (cicatrices disgracieuses, rétractiles, chéloïde, hypertrophique, élargie, dyschromiques, atrophiques, et l'asymétrie du visage, etc.), et psychologiques (perte de l'image de soi, regard de l'entourage, souvenir du traumatisme, séjour à l'hôpital, arrêt de travail prolongé, etc.). La haute vélocité du traumatisme et la notion de traumatisme crânien associé augmentent le risque et la sévérité des séquelles. Une identification exhaustive des séquelles permet de mettre en place un plan de traitement avec le patient associant des médecins, des chirurgiens, des odontologistes, des kinésithérapeutes, des orthoptistes, etc. pour réduire l'incidence et la sévérité des séquelles.