Virus de l'hépatite G Virus GB-C - 01/01/97
Laboratoire de bactériologie-virologie, hôpital Dupuytren, 2, rue Alexis Carrel, 87042 Limoges cedex France
Service de bactériologie-virologie, hôpital Henri-Mondor, 51, av. du Maréchal de Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil France
Résumé |
Récemment, un nouveau virus des hépatites (9 400 bases) apparenté aux Flavivirus, mais distinct du virus de l'hépatite C (VHC) et désigné sous le nom de virus de l'hépatite G (VHG) ou virus GB de type C (GBV-C) a été découvert.
Ce virus a une transmission essentiellement parentérale. Chez les donneurs de sang, la prévalence du VHG est de 1 à 3 %, mais le portage n'est pas corrélé avec un taux anormal des transaminases.
Dans la majorité des cas, une fréquence élevée de portage est associée à des antécédents de transfusion sanguine, d'administration de produits dérivés du sang ou d'usage de drogues par voie intraveineuse. Il existe une polémique sur la place du VHG dans des hépatites fulminantes, en revanche, ce virus joue un rôle dans les hépatites aiguës post-transfusionnelles. Une forte proportion des contaminations évolue vers un portage chronique, mais le fait que les associations VHG/VHC ou VHG/VHB soient fréquemment retrouvées dans les hépatites chroniques rend difficile l'appréciation du rôle réel joué par le VHG seul dans ce tableau clinique.
Le diagnostic de l'infection par le VHG repose essentiellement sur la recherche de l'acide ribonucléique (ARN) viral sur sérum par amplification génique (PCR) de régions 5'-UTR ou NS5a essentiellement.
Malgré l'intérêt de la mise au point de tests sérologiques, les recherches d'anticorps sont décevantes à ce jour. Toutefois, l'apparition d'anticorps anti-enveloppe (anti-E2) semble contemporaine de la disparition de la virémie.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?