Complications post opératoires après radiochimiothérapie ou chimiothérapie des cancers bronchiques - 16/04/08
C. Doddoli [1],
P. Thomas [ et 3],
M. Reynaud-Gaubert [ et 3],
R. Giudicelli [1],
L. Papazian [ et 3],
P. Fuentes [1]
Voir les affiliationsPost-operative complications after radiochemotherapy or chemotherapy for lung cancer |
Objective |
The purpose of this study was to evaluate the risk of lung cancer surgery, following induction chemo and/or radiotherapy.
Methods |
This retrospective study included 69 patients treated from January 1990 to January 1998 for a primary lung cancer in whom surgery had been performed after induction treatment. Surgery had not been considered initially for the following reasons: N2 disease (IIIA; n = 25), temporary functional impairment (2 stages IB and 2 stages IIIA [N2]; n = 4); doubtful resectability (stage IIIB [T4]; n = 40). The medical regimen resulted in combined radio-chemotherapy in 43 patients who received 2 to 4 cycles of chemotherapy (average = 2.9 ± 0.8 cycles) and 43 ± 8 Gy (20 to 60 Gy), or chemotherapy alone in 26 patients (3 ± 0.7 cycles).
Results |
Exploratory thoracotomy was performed in 4 patients (6 %). The in-hospital mortality was 9 % (n = 6) from respiratory origin in all cases. There were 4 reoperations (6 %): 3 for bronchial fistula and 1 for bleeding. Thirty five patients (51 %) required blood transfusion (4.5 ± 3.8 cell packs). The incidence of early and delayed bronchial fistula after pneumonectomy was 15 %. Thirteen patients had a postoperative pneumonia (19 %).
Conclusion |
Surgery for lung cancer after induction chemo and/or radiotherapy is associated with an increased risk. While the mortality seems "acceptable", the morbidity rate however is high.
Objectifs |
Evaluer la morbi-mortalité postopératoire de la chirurgie des cancers bronchiques après radiochimiothérapie ou chimiothérapie.
Matériel et méthodes |
Analyse rétrospective sur la période de janvier 1990 à janvier 1998 de 69 malades, atteint d'un cancer bronchique primitif et opéré en seconde intention, en raison d'une tumeur d'extirpabilité douteuse (IIIB [T4] ; n = 40), de la présence d'adénopathies médiastinales (stades IIIA [N2] ; n = 25) et d'une contre indication fonctionnelle temporaire (2 stade IB et 2 stades IIIA [N2] ; n = 4). Une radiochimiothérapie avait été pratiquée chez 43 malades qui avaient reçus de 2 à 4 cures (moy 2,9 ± 0,8 cures) et 43 ± 8 Gy (de 20 à 60 Gy). Vingt six malades avaient eu une chimiothérapie exclusive (3 ± 0,7 cures).
Résultats |
Le taux de résécabilité a été de 94 %. La mortalité intra-hospitalière a été de 9 % (n = 6), toujours d'origine respiratoire. Il y a eu 4 réinterventions immédiates (6 %), pour hémorragie ou fistule bronchique. Trente-cinq malades (51 %) ont eu une transfusion sanguine péri-opératoire, d'en moyenne 4,5 ± 3,8 unités de concentrés globulaires. Le taux de fistule bronchique après pneumonectomie a été de 15 % (n = 5). Treize malades ont eu une pneumopathie postopératoire (19 %).
Conclusion |
La chirurgie après traitement oncologique néoadjuvant est associée à un risque postopératoire majoré. Si la mortalité paraît « acceptable », en revanche la morbidité postopératoire est élevée.
Mots clés :
Cancer.
,
Chirurgie.
,
Radiothérapie.
,
Chimiothérapie.
,
Néoadjuvant.
,
Complications.
Keywords: Cancer. , Surgery. , Radiotherapy. , Chemotherapy. , Neoadjuvant. , Complications.
Plan
© 2000 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 17 - N° 6
P. 1081 - décembre 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.