Gestion périopératoire de la chirurgie carcinologique du sein - 10/03/21
Perioperative management of breast cancer surgery
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Résumé |
La douleur aiguë après chirurgie mineure du sein est le plus souvent modérée (EVA ≤3). Elle peut être intense (EVA>3) lorsque la chirurgie est majeure, nécessitant le recours à la morphine. L’incidence de la douleur chronique à 3 mois après chirurgie du sein s’élève à 30 %. Les facteurs de risque de douleurs postopératoires dépendent du type de chirurgie, du patient, de la période périopératoire et des traitements associés au cancer. La prise en charge d’une patiente bénéficiant d’une chirurgie du sein nécessite une gestion spécifique liée aux traitements associés au cancer. L’infiltration des tissus par un anesthésique local est un geste simple, rapide et à faible risque de complications, mais d’une efficacité limitée dans le temps. Les blocs interpectoraux de type 1 et 2 (PECS I et II) sont des techniques peu invasives, facilement réalisables mais partiellement efficaces. Le bloc paravertébral (BPV) thoracique, de réalisation plus délicate est recommandé (grade A) pour la gestion de la douleur pour la chirurgie majeure du sein. Le bloc des érecteurs du rachis ou Erector Spinae Plane (ESP), récemment développé dans la chirurgie mammaire est de réalisation facile mais avec une efficacité controversée. En postopératoire, l’association paracétamol AINS et dexaméthasone sont les piliers de l’analgésie systémique. Quelles que soient la technique d’anesthésie locorégionale proposée et les thérapeutiques associées, la prise en charge doit être optimale. Les axes d’amélioration se porteront sur la réhabilitation postopératoire et notamment la douleur et son risque élevé de chronicisation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Acute pain after minor breast surgery is most often moderate (VAS ≤ 3). It can be severe (VAS>3) when the surgery is major, requiring the use of morphine. The incidence of chronic pain 3 months after breast surgery is 30 %. Risk factors for postoperative pain are variable and depend on the type of surgery, the patient, the perioperative period and the treatments associated with cancer. The management of a patient undergoing breast surgery requires specific management related to cancer-related treatments. Local infiltration with a local anaesthetic is a simple, fast and low-risk of complications, but with limited effectiveness in time. Type 1 and 2 interpectoral blocks (PECS I and II) are minimally invasive techniques, easily achievable but only partially effective. The thoracic paravertebral (BPV) block, a more technically challenging technique, is recommended (grade 1-A) for pain management for major breast surgery. The Erector Spinae Plane (ESP) block, recently developed in breast surgery, is easy to perform but has controversial effectiveness. In the postoperative phase, a combination of paracetamol NSAIDs and dexamethasone are the mainstay of systemic analgesia. Regardless of the technique of regional anaesthesia and the associated treatments, management must be optimal. Future research should focus on postoperative rehabilitation, mainly postoperative pain management and risk of chronic pain.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Chirurgie du sein, Analgésie périopératoire, Bloc paravertébral, Bloc interpectoral, Infiltration, Bloc des érecteurs du rachis
Keywords : Breast surgery, Perioperative analgesia, Paravertebral block, Interpectoral block, Infiltration, Erector Spinae Plane block
Plan
Vol 7 - N° 2
P. 173-185 - mars 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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