Our study proposes to evaluate the prevalence of clinical respiratory symptoms, spirometric abnormalities and allergy skin test sensitivities in two groups: on exposed to grain dust in a big traditional grain market in Casablanca and the other unexposed.

The inquiry which concerned 277 exposed workers and 230 non exposed consisted of a questionnaire, spirometric examinations and skin prick testings.

Exposed and no exposed groups are statically similar as far as physical data (sex, age, weight, heignt) and smoking habits. The atopy was found among 18 % of the exposed. The prevalence of clinical respiratory symptomatology among exposed is 64,3 % against 24,8 % among non exposed. Respiratory symptoms (cough, expectoration), rhinitis, asthma, conjonctivitis, dermatitis, chronic bronchitis were significantly more frequent in those exposed than in the non exposed. Smoking is at the origin of additional morbidity. Atopy seems to be a potentiating factor as all the atopic people exposed are symptomatic. Respiratory function was altered in 37,1 % of those exposed versus 12,8 % of those no exposed. Among exposed workers with decline of lung function parameters 68,9 % have only light anomalies. Tabacco interferes significantly in the alteration of respiratory function parameters. Work exposure to grain associated with smoking resulted in a reduction in respiratory function values. In grain workers, the prevalence of allergy skin test sensitivities of occupational allergens is 30,3 % versus 6,9 % among those no exposed.

The enquiry in the workplace shows complete absence of means of protection for the work force and elevated levels of dust. It is imperative to implement an occupational health service and to develop means for collective and individual prevention to maximally reduce the risk.

Nous vous proposons d'évaluer la prévalence des symptômes respiratoires, des troubles fonctionnels ventilatoires et des sensibilisations chez une population exposée à l'empoussiérage céréalier du grand souk de céréales de Casablanca. Cette enquête épidémiologique de type cohorte rétrospective, qui a concerné 277 personnes exposées et 230 non exposées, a consisté en un questionnaire, un examen médical, une spirométrie et des tests cutanés allergologiques.

Les deux groupes sont statistiquement comparables pour les données physiques (sexe, âge, poids, taille) et les habitudes tabagiques. Le terrain atopique a été retrouvé chez 18 % des exposés contre 15,2 % des non exposés. La prévalence de la symptomatologie clinique respiratoire est de 64,3 % chez les exposés contre 24,8 % chez les non exposés. La toux, l'expectoration, la rhinite, la conjonctivite, la dermite, l'asthme et la bronchite chronique sont significativement plus fréquents chez les exposés. L'atopie semble être un facteur favorisant car tous les exposés atopiques sont symptomatiques. La fonction respiratoire est altérée chez 31,7 % des exposés contre seulement 12,8 % des non exposés. Chez les marchands de grains, les anomalies portent aussi bien sur les débits que sur les volumes. Parmi les sujets exposés ayant une spirométrie anormale, 65,9 % ont seulement un syndrome des petites voies aériennes ou un déficit léger. Le tabac est à l'origine d'un surcroît de morbidité et intervient significativement dans l'altération des paramètres fonctionnels. Les tests cutanés allergologiques sont positifs à au moins un allergène chez 38,9 % des exposés contre 17,8 % chez les non exposés. La prévalence des tests cutanés positifs aux allergènes professionnels est de 30,3 % chez les exposés contre 6,9 % chez les non exposés.

Il est impératif d'instaurer une médecine du travail dans ce milieu et de développer la prévention médicale et technique pour réduire au maximum le risque.