French annual national observational study of 2015 outpatient and inpatient healthcare utilization by approximately half a million patients with previous heart failure diagnosis - 07/02/21
Étude observationnelle annuelle nationale de la consommation de ville et hospitalière en 2015 d’environ un demi-million de patients ayant une insuffisance cardiaque connue antérieurement
Summary |
Background |
Heart failure management guidelines have been published, but the degree of adherence to these guidelines remains unknown.
Aims |
To study in 2015 healthcare utilization and causes of death for people previously identified with heart failure.
Methods |
The national health data system was used to identify adult general scheme (86% of the French population) hospitalized for heart failure between 2011 and 2014 or with only a long-term chronic disease allowance for heart failure. The frequency and median (interquartile range) of at least one healthcare use among those still alive in 2015 was calculated.
Results |
A total of 499,296 adults (1.4% of the population) were included, and 429,853 were alive in 2015; median age 79 (68–86) years. At least one utilization was observed for a general practitioner in 95% of patients (median 8 [interquartile range 5–13] consultations), a cardiologist in 42% (2 [1–3]), a nurse in 78% (16 [4–100]), a loop diuretic in 64% (11 [8–12] dispensations), an aldosterone antagonist in 21% (8 [5–11]), a thiazide in 15% (7 [4–11]), a renin-angiotensin system inhibitor in 68% (11 [8–13]), a beta-blocker in 65% (11 [7–13]), a beta-blocker plus a renin-angiotensin system inhibitor in 57%, and a beta-blocker plus a renin-angiotensin system inhibitor plus an aldosterone antagonist in 37%. Hospitalization for heart failure was present for 8% (1 [1,2]). Higher levels of healthcare utilization were observed in the presence of hospitalization for heart failure before 2015. Among the 13.9% of people who died in 2015, heart failure accounted for 8% of causes, cardiovascular disease accounted for 39%.
Conclusions |
General practitioners and nurses are the main actors in the regular follow-up of patients with heart failure, whereas cardiologist consultations and dispensing of first-line treatments are insufficient with respect to guidelines.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Des recommandations sur la prise en charge des personnes atteintes d’une insuffisance cardiaque (IC) sont publiées mais leur niveau de suivi est peu connu.
Objectifs |
Étudier en 2015 la consommation de soins et la cause de décès de patients antérieurement diagnostiqués d’une IC.
Méthodes |
Le système national des données de santé a permis d’identifier les adultes couverts par le régime général (86 % de la population), hospitalisés pour IC entre 2011 et 2014 ou bénéficiaires d’une affection de longue durée (ALD) pour IC. Chez ceux toujours vivants fin 2015, les fréquences d’au moins un soin remboursé ont été rapportés avec leurs médianes (interquartiles). La répartition des causes initiales de décès a été rapportée.
Résultats |
Ont été inclus 499 296 adultes (1,4 % de la population source). Parmi ceux vivants fin 2015 (429 853 ; âge médian 79 [IQR 68–86] ans), au moins un recours annuel au généraliste était observé pour 95 % d’entre eux (médiane 8 [5–13] consultations) ; cardiologue 42 % (2 [1–3]), infirmier 78 % (16 [4–100]). Pour les examens, 38 % avaient eu au moins un dosage du BNP ; 85 % bilan rénal, 41 % échographie transthoracique ; et 7 % holter ECG. Pour les médicaments, ces informations étaient respectivement : diurétique de l’anse 64 % (médiane 11 [IQR 8–12] dispensations) ; anti-aldostérone 21 % (8 [5–11] ; thiazidique 15 % (7 [4–11]) ; bloqueur du système rénine-angiotensine 68 % (11 [8–13]) ; et bêtabloquant 65 % (11 [7–13]). Pour les associations, la fréquence d’un bêtabloquant et d’un bloqueur du système rénine-angiotensine était de 57 % et, avec en sus un anti-aldostérone, de 37 %. Au moins une hospitalisation tous diagnostics était présente pour 40 % des personnes (médiane 1 [IQR 1–2] hospitalisation) et 8 % (1 [1,2]) pour IC. En présence d’hospitalisations pour IC avant 2015, surtout en 2014, ces soins étaient plus fréquents comparativement aux personnes avec uniquement une ALD. Parmi les 13,9 % décédés en 2015, 8 % des causes principales étaient une IC, 39 % une maladie cardiovasculaire et 16 % une tumeur.
Conclusions |
Le médecin généraliste et les infirmiers sont les acteurs principaux du suivi régulier de patients avec une IC tandis que, comparativement aux recommandations, la consultation de cardiologue et la délivrance des traitements de première intention sont insuffisantes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Guidelines, Heart failure, Hospitalization, Observational study, Outpatient care
Mots clés : Étude observationnelle, Hospitalisation, Insuffisance cardiaque, Recommandations, Soins de ville
Abbreviations : ACEI, ARB, BNP, CépiDc, HAS, HF, ICD-10, IQR, LTD, LVEF, NYHA, RASI, SNDS, SNH
Plan
Vol 114 - N° 1
P. 17-32 - janvier 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.