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Fractures du rachis sur ankylose étendue par spondylarthrite ou hyperostose vertébrale : diagnostic et complications - 16/04/08

Doi : RCO-09-2004-90-5-0035-1040-101019-ART8 

F. De Peretti [1],

J.-C. Sane [2],

G. Dran [1],

C. Razafindratsiva [1],

C. Argenson [3]

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Les fractures sur rachis ankylosé associées à une spondylarthrite ankylosante (SPA) sont connues à l'inverse de celles associées à une hyperostose vertébrale ankylosante (HVA). L'objectif de ce présent travail est de rechercher les problèmes diagnostiques, les modalités cliniques et iconographiques, les risques neurologiques, et de présenter une classification à partir des observations réunies sur une période de 17 ans.

Quarante-huit fractures chez 48 patients furent observées en 17 ans dans notre centre. Vingt patients présentaient une SPA et 28 une HVA. Dans 6 cas, aucun traumatisme causal ne fut retrouvé. L'aspect radiologique des fractures permit de les classer en 4 types : type I par ouverture antérieure, type II en « trait de scie », type III en « trait de lime » et type IV ou fracture non spécifique.

Trente-deux diagnostics ont été acquis le premier jour. Trente fractures étaient de type I, 4 de type II, 8 de type III et 6 de type IV. Trois hématomes extra-duraux ont été diagnostiqués. Trente-quatre blessés présentèrent des lésions médullaires dont 16 secondairement. Trente-deux décès furent colligés.

Les fractures sur rachis ankylosé sont apparues de diagnostic souvent retardé et étaient graves de par leur complications. L'utilisation du scanner spiralé ou multi-barettes pourrait, peut-être, permettre de réduire le retard diagnostique.

Il faut s'acharner à rechercher une fracture du rachis chez un patient présentant un rachis ankylosé symptomatique, qu'il ait eu ou non un traumatisme.

Ankylosed spine fractures with spondylitis or diffuse idiopathic skeletal hyperostosis: diagnosis and complications

Purpose of the study

Spinal fractures in patients with ankylosing spondylitis or idiopathic skeletal hyperostosis can raise difficult diagnostic and therapeutic problems. Spinal fracture is well known in ankylosing spondylitis but exceptional in diffuse idiopathic skeletal hyperostosis. The purpose of the present work was to identify clinical and radiological features in patients with ankylosing spondylitis, to determine whether similar risks and clinical expression are observed in patients with diffuse idiopathic skeletal hyperostosis, and to present a radiological classification of these fractures. We did not assess therapeutic methods in the present study.

Material and methods

Forty-eight fractures in 48 patients were observed over a period of 17 years. Twenty patients (mean age 62 years) had ankylosing spondylitis and 28 patients (mean age 81 years) had diffuse idiopathic skeletal hyperostosis. A fall was the immediate cause of the fracture in more than half of the patients. No notion of trauma could be identified in six patients. The radiological classification was established as follows; type I open-wedge anterior fracture, type II “sawtooth” fracture, type III occult or radiologically invisible fracture, type IV non-specific fractures comparable to other spinal fractures. A computed tomography was obtained in all patients seen after 1992 and magnetic resonance imaging was performed in case of suspected extradural hematoma. The ASIA classification (as modified by Frankel) was used for cord injuries. Clinical course and complications were noted.

Results

Diagnosis was established the day of fracture in 32 patients (12 spondylitis and 20 hyperostosis) and between day 2 and 30 for 16 (8 spondylitis and 8 diffuse idiopathic skeletal hyperostosis). The radiological clasification was: type I n = 30, type II n = 4, type III n = 8, type IV n = 6 (one odontoid fracture, five compression fractures). Three patients had extradural hematomas (2 spondylitis and 1 hyperostosis). Thirty-four patients (11 spondylitis and 23 hyperostosis) had cord injuries, including 16 with a symptom-free interval. The ASIA classification was: type A n = 4, type B n = 6, type C n = 20, type D n = 4. Thirty-two patients died within the first three months after spinal fracture (10 spondylitis and 22 hyperostosis), due to bed rest related complications in 30. One patient died after rupture of an aortic aneurysm.

Discussion

Spinal fractures in patients with ankylosing spondylitis or diffuse idiopathic skeletal hyperostosis generally occur spontaneously or after low-energy trauma. Subsequent complications have serious consequences. Late diagnosis either results from missing a radiologically visible fracture or from the presence of an occult “paper thin” fracture. We do not have experience with diagnostic scintigraphy or magnetic resonance imaging. In our opinion, repeating standard x-rays the second and third weeks and use of a spiral scan or multiple spiral scan could provide early diagnosis.

Conclusion

The possible diagnosis of spinal fracture should be explored very extensively in patients with a symptomatic ankylosed spine who present symptoms compatible with spinal fracture, with or without trauma.


Mots clés : Fracture , rachis , spondylarthrite ankylosante , hyperostose vertébrale

Keywords: Fracture , spine , ankylosing spondylitis , diffuse idiopathic skeletal hyperostosis


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Vol 90 - N° 5

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